samedi 19 décembre 2009

La sélection de noël



Les tant attendues vacances de noël étant arrivées, je vous propose une petite sélection de films de saison à regarder sans modération :)

*Les classiques*


* L'incontournable Love Actually ! Drôle, sans prises de têtes, une comédie dont on est pas près de se lasser, surtout en ce moment ^^


{Ne serait-ce que pour la scène qui a rendu célèbre le déhanché de Hugh Grant, quand il danse sur JUMP}


* On peut sans aucune difficulté enchaîner sur Good Morning England, du même réalisateur que Love Actually, qui est dernièrement sorti en dvd et qui est déjà un classique. (Pour le descriptif et la bande-annonce voir l'article un peu plus bas.)

* Les classiques des classiques : les disney ! A consommer sans modération, les Belle et la Bête, Etrange Noël de M. Jack, Fantasia et autres classiques.


* Du côté de Tim Burton on trouve également quelques films de saison : Charlie et la Chocolaterie pour les excès de chocolat, Les noces funèbres pour les chansons...

* Sans oublier Neverland, l'histoire de Peter Pan, le vrai, avec Johnny Depp et Kate Winslet. Incontournable !

*Les films du moment*

* Je ne peux que vous conseiller de courir voir Le drôle de Noël de M. Scrooge, qui nous a fait de l'oeil avec ses jolies affiches pendant tout l'automne.

* Pour les enfants (ou pour les nostalgiques) Max et les Maximonstres, le super classique de livre pour enfants qui vient d'être adapté pour le cinéma.

* Et enfin, pour les grands comme les petits, Kerity la maison des contes, un films magique, tout simplement :)


Bonnes fêtes à tous !

samedi 31 octobre 2009

Emilie Simon

Ayant choisi de faire partager mes coups de coeur culturels il y a une artiste incontournable dont je me dois de vous parler.
Emilie Simon, une artiste que j'admire depuis quelques années déjà.
Pour la petite histoire,
je l'ai découverte avec son premier album (album éponyme) en danse contemporaine : des chorégraphies qui semblaient coller parfaitement à cette musique inclassable pourtant classée dans le rayon éléctro, mais qui contient bien plus.

Il y a dans les 2 premiers albums d'Emilie Simon une réelle recherche de nouveaux sons, chaque bruit parfois même de la vie quotidienne est analysé et peut être emprunté pour composer une chanson. Comme elle le dit, la langue dans laquelle elle écrit la chanson vient presque d'elle même : c'est la chanson qui choisit sa couleur, anglais ou français, ce qui donne toujours un excellent résultat.

Le deuxième album, Végétal, contient une nouvelle partie de la recherche sonore d'Emilie Simon, la musique, les paroles, la voix, tout cela réunit laisse l'auditeur se faire capturer par la nature, on voit les racines sortir du sol et nous entourer, on se retrouve dans les airs, sous l'eau...
Une simple bassine d'eau peu constituer un intrument de musique, et c'est l'appartition du fameux bras électronique d'Emilie Simon : grâce à ce bras, invention inédite, elle peut modifier sa voix, un gadget impressionant.











On peut penser que son seul instrument est son ordinateur mais nous sommes loin du compte, elle joue de plusieurs intruments (piano, flute, guitare...) et lors de ses concerts chaque son est reproduit à l'identique (même le clapotis de l'eau !) instruments en tous genres sont présents sur scène, et la voix de la chanteuse est sans égale.

Mais ce dont je souhaite vous parler aujourd'hui, c'est de son dernier album : The Big Machine.
Après la tournée Vegetal, Emilie Simon est allée donner quelques concerts aux Etats-Unis, et elle s'y est installée. C'est à New-York qu'a commencé l'écriture de cet album.
On peut rien qu'en l'écoutant vivre son arrivée dans la Grosse Pomme, la découverte de la ville et de ses divers quartiers, l'angoisse, puis la fête... On pouvait s'attendre à une nouvelle étape dans la recherche de nouveaux sons mais on assiste à une toute nouvelle facette du travail de la chanteuse, qui a utilisé toutes ses capacités pour nous offrir un album électro-pop, une voix plus forte et plus présente, un peu moins sinueuse, qui entre parfaitement dans l'univers de la Big Machine, là on voit pousser les gratte-ciels et passer les yellow cabs, mais on aperçoit aussi un arc-en-ciel au dessus de central park...
Petite touche "Alice au pays des merveilles" avec Dreamland, petite touche rétro-années 30 avec Rocket to the moon, petite touche Kate Bush avec Nothing to do with You... voici un petit aperçu de la Big Machine qui surprend les fans à la première écoute mais qu'on passe en boucle depuis sa sortie.

Pour info, entièrement écrit, composé et arrangé par la chanteuse, l'album a été conçu à New York avec Mark Plati (David Bowie, Alain Bashung et Renaud Letang (Feist, Jamie Lidell, Katerine).

Vous pouvez écouter tous les albums d'Emilie Simon sur http://www.deezer.com/fr/, ou pourquoi pas les acheter ! Ou mieux, aller la voir en concert le 16 Janvier au Casino de Paris :)




samedi 15 août 2009

Zazie dans le métro, de Raymond Queneau



Un livre que j'ai lu tardivement, mais tout aussi naïvement que si je l'avais lu étant petite. Je n'ai pas l'âge de Zazie, qui a 10ans encore à ce jour. Mais j'ai comme elle cet appétit insatiable de découvrir Paris, et ce qui définit Paris, entre autres choses, c'est son métro.

Pour cela elle est prête à tout.

« - Zazie, déclare Gabriel en prenant un air majestueux trouvé sans peine dans son répertoire, si ça te plaît de voir vraiment les Invalides et le tombeau véritable du vrai Napoléon, je t'y conduirai.
- Napoléon mon cul, réplique Zazie. Il m'intéresse pas du tout, cet enflé, avec son chapeau à la con.
- Qu'est-ce qui t'intéresse alors ? Zazie répond pas.
- Oui, dit Charles avec une gentillesse inattendue, qu'est-ce qui t'intéresse ?
- Le métro. »

Ce qui m'a plu dans le personnage de Zazie, c'est sa spontanéité mélée à sa lucidité, elle est parfois plus lucide que les adultes qui l'entourent, ce qui caractérise souvent les enfants.


On aime plus facilement un roman quand on peut s'identifier au personnage, et je l'admet, c'est mon cas.

Un point commun que je me suis trouvé avec elle : ma volonté de devenir institutrice, pas pour les même raisons (quoique^^) mais j'avais envie de faire partager ce petit extrait qui m'a bien fait sourire :

" Oui, dit Zazie, je veux être institutrice.
- Ce n'est pas un mauvais métier, dit doucement Marceline. Y a la retraite. [...]
- Retraite mon cul, dit Zazie. Moi c'est pas pour la retraite que je veux être institutrice. [...]
- Alors ? pourquoi que tu veux l'être, institutrice ?
- Pour faire chier les mômes, répondit Zazie. Ceux qu'auront mon âge dans dix ans, dans vingt ans, dans cinquante ans, dans ans, dans mille ans, toujours des gosses à emmerder. [...]
Je leur botterai les fesses. Parce que je porterai des bottes."


J'ai tout de suite aimé le style de l'auteur, la façon d'écrire les mots phonétiquement, les mots-valises, les amalgames syntagmatiques ("Doukipudonctan?")...

Un livre dont on se détache difficilement après l'avoir ouvert, qu'on lit rapidement mais qu'on regrette d'avoir fini si vite !

Pour finir, j'ajouterai qu'après avoir lu Zazie dans le métro, il est difficile de ne pas inclure les fameux "mon cul" que la petite Zazie ajoute dans chacune de ses phrases et les "tu causes, tu causes, c'est tout ce que tu sais faire" de Laverdure à notre vocabulaire !


Zazie dans le métro, Raymond Queneau, chez Folio

mardi 4 août 2009

Canova, Psyché ranimée par le baiser de l'Amour



Une sculpture qui me fascine depuis quelques années : Psyché ranimée par le baiser de l'Amour.
Il s'agit d'une sculpture d'Antonio Canova, sculpteur italien du XVIIIe s.
A. Canova s'est fait connaître grâce à l'art des tombaux, mais c'est la réalisation de statues qui font de lui un maître incontesté du courant néo-classique qui s'inspire d'une Antiquité redécouverte à cette époque grâce à l'archéologie.
"La structure a une forme pyramidale avec une base formée par les jambes des personnages et une pointe formée par le bout de l'aile. Si l'inspiration antique est évidente dans le thème choisi, la représentation de ce dernier ne ressemble pas à la statuaire antique. En effet, les Grecs et les Romains sculptaient les corps en insistant sur l'anatomie et la musculature. Or, ici, les corps sont épurés, la musculature n'est pas visible, c'est la touche néo-classique. "

L'histoire de Psyché
Psyché est la fille d'un roi, il est dit qu'elle sera plus belle que Vénus elle même, et que les habitants du pays vont même finir par délaisser la déesse de la beauté. Vénus se venge en demandant à son fils Cupidon de faire tomber Psyché amoureuse de l'être le plus laid qui soit. Mais Cupidon est amoureux de Psyché et demande à Apollon d'envoyer un oracle au père de la jeune fille, qui l'abandonnera en robe de mariée en haut d'un rocher.
Psyché est enlevée par la bise de Zéphir et enfermée dans un palais luxueux. Cupidon la rejoint dans son sommeil sous forme humaine. Il lui dit qu'elle sera la plus heureuse des femmes si elle s'abstient de regarder son visage et de savoir qui il est. Si elle transgresse la règle leur enfant ne sera pas immortel. Psyché demande à voir ses soeurs, il accepte mais elle ne doit pas répondre à leurs questions sur lui. Les soeurs de Psyché, folles de jalousie, apprennent qu'elle n'a jamais vu son mari et lui font croire qu'il peut se transformer en serpent et manger leur enfant. Pour se rassurer Psyché craque et regarde son mari endormi à la lueur d'une lanterne, mais une goutte d'huile tombée sur sa peau le réveille. Il se lève et s'envole. Psyché part à la recherche de son mari, elle devient l'esclave de Venus qui lui fait subir toutes sortes d'épreuves, la dernière est d'aller chercher un flacon qui contient soit disant un onguent de beauté aux enfers. Cupidon avoue à sa mère qu'il lui a désobéi, elle le pardonne et l'autorise à épouser Psyché. Mais celle-ci succombe une nouvelle fois à la curiosité et ouvre le flacon. Elle est envahie par le sommeil mortel qu'il contenait, seul l'amour peut annuler l'effet de la potion.
C'est Cupidon qui la ramènera à la vie (c'est ce moment précis que représente la statue de Canova). Il l'enlèvera sur l'Olympe et l'épousera devant tous les dieux. Vénus oublie sa colère et Jupiter rend Psyché immortelle. La fille de Psyché et de Cupidon se nommera Volupté.
Sources : clioetcalliope.com, insecula.com
Une sculpture qui représente l'amour dans sa plénitude. Les Dieux de l'Olympe étaient tout sauf tolérants et exempts de cruauté, or cette histoire incarne le romantisme, et c'est ce que cette sculpture incarne à mes yeux.  
À aller admirer au musée du Louvre sans modération ! 

Sunny side up - Paolo Nutini



Il est difficile d'être objective en parlant de cet album qui m'est très cher, mais je vais quand même tenter une approche neutre...
Il s'agit du deuxième album de Paolo Nutini, jeune écossais/italien, qui est en quelque sorte inclassable : ce n'est pas uniquement du blues, de la folk de la country-rock ou de la soul, c'est tout et bien plus à la fois. Cela va de soi mais il est cependant important de le préciser : toutes les chansons de cet album sont signées Paolo Nutini.

L'album commence par 10/10, un air qui donne envie de chanter et danser, et qui est suivi de coming up easy (cf video en bas de page) : là les choses sérieuses commencent, on se tait et on écoute, on savoure sa voix déliceusement enrouée qui fait hurler les jeunes filles en fleur et battre le coeur de tout être normalement constitué. Tout s'enchaîne jusqu'à pencil full of lead, qui semble quelque peu inspiré de I wanna be like you (cf le livre de la jungle, chanson qu'il aimait chanter lors de sa précédente tournée), trompettes, tuba, après ça "nothing's gonna bring [you] down", c'est un concentré de bonne humeur. Juste après on se tait une fois encore et on laisse les frissons nous parcourir le corps tout le long de la chanson. On pense aux vieux chanteurs de blues, on oublie que Paolo est écossais, il devient un black américain qui souffre en chanson.

Je ne peux pas traiter toutes les chansons car cela deviendrait un roman, alors je vais en rester là pour la description, ce qui vous laissera encore beaucoup de choses à découvrir de cet album.

Une fois encore je vous conseille très fortement d'aller le voir en concert, c'est sur scène que son génie s'épanouit de plus belle, des concerts intenses, dont on se souvient pendant très longtemps! Petite mention pour the Vipers, qui accompagnent Paolo sur scène et sur l'album!



A voir abso-lu-ment :



  • et toutes les vidéos qui sont sur ce site officiel.

Pour acheter l'album c'est ici. Et puis comme il dit : "enjoy"!


mercredi 3 juin 2009

Eternal Sunshine of the spotless mind



Si vous voulez un film sur l'amour. Celui qui ne vous demande pas votre avis. C'est elle/lui, rien ne pourra changer ça. Même pas d'effacer de votre mémoire cette personne et tout ce qu'elle représente.




Prenez deux acteurs admirables : Kate Winslet et Jim Carrey, ajoutez un réalisateur de génie, ou pourrait-on dire un "bricoleur génial" que l'on nomme Michel Gondry, ainsi qu'un scénario saisissant signé Charlie Kaufman, et vous obtiendrez Eternal Sunshine of the spotless mind.

Ce film vous retourne intégralement, et on peut ajouter qu'il ne se contente pas de vous montrer une belle histoire d'amour. Il vous explique ce qu'est l'amour, sans mièvrerie aucune, mais avec poésie. Et pas n'importe laquelle : celle (entre autre)d'Alexander Pope (1688-1744), grand poète anglais. Extrait de Eloisa to Abelard cité dans le film :


"How happy is the blameless Vestal's lot!

The world forgetting, by the world forgot;
Eternal sunshine of the spotless mind!
Each pray'r accepted, and each wish resign'd. "


[Que l'on peut traduire littéralement: Éclat éternel de l'esprit immaculé !]


Il n'y a pas que de la poésie, il y a quelques touches d'humour, de sensibilité, sans être larmoyant, un mix d'émotions bouleversant qu'on n'oublie pas, quoiqu'il arrive.

Petit extrait (en français)

"Montre moi les constellations que tu connais

-Euh je sais pas je.. j'en connais aucune

-Montre moi celles que tu connais

-D'accord. Allons-y... Là c'est Osidius.

- Où ça ?

- Juste là tu vois ? une espèce d'arc qui se termine par une croix. Osidius l'inflexible.

-(rires) Tu me racontes des conneries ...

-Non Osidius est juste là : un arc avec une croix.

- T'as fini de te foutre de moi ?! "

dimanche 31 mai 2009

Katherine Pancol - Les Yeux jaunes des crocodiles - La valse lente des tortues

"Ce roman se passe à Paris.

Et pourtant on y croise des crocodiles.

Ce roman parle des hommes.
Et des femmes. Celles que nous sommes,
celles que nous voudrions être,
celles que nous ne seront jamais,
celles que nous deviendront peut-être.
Ce roman est l'histoire d'un mensonge.
Mais aussi une histoire d'amours,
d'amitiés, de trahisons, d'agent, de rêves.
Ce roman est plein de rires et de larmes.
Ce roman, c'est la vie."

Ce texte apparaît sur la quatrième de couverture des Yeux jaunes des crocodiles et résume à merveille ce roman de Katherine Pancol.
Joséphine, mère de deux filles et mariée à Antoine, est une mère dévouée, une femme cultivée passionnée de l'histoire médiévale et admiratrice d'Aliénor d'Aquitaine, dont le métier est chercheuse au cnrs.
Son mari, au chômage, la quitte du jour au lendemain et elle se retrouve à devoir tout gérer seule.

C'est le début de l'histoire de la vie de Joséphine, mais aussi de Zoé et Hortense ses filles, Iris, sa soeur en quête de célébrité qui vit au crochet de son mari Phillippe, homme d'affaires émérite et bien d'autres personnages qui nous confiront leurs pensées tout au long du roman. Le roman est construit comme un film : chaque chapitre est focalisé sur un personnage différent, que l'on quitte pour retrouver un autre personnage de la famille de Joséphine, ou encore d'une amie, ce qui s'apparente à des scènes du film de la vie de l'héroïne.

L'histoire touche tout le monde car chacun y trouve sa place : de la femme délaissée qui prend un nouveau départ et réussit admirablement à l'adolescente rebelle et ambitieuse en passant par l'homme quarantenaire à la recherche de réussite professionnelle et surtout d'une estime de soi, et les enfants qui se construisent un monde imaginaire pour faire comme s'ils ne comprenaient pas les problèmes des adultes, c'est bien la vie qui est racontée dans ce roman.

Les crocodiles encerclent les gens qui cherchent leur place dans ce monde, ils rodent, attendent le bon moment et mangent celui qui ne fait plus attention à eux.
Le tome 2, La valse lente des tortues, nous raconte la suite de l'histoire, nous y retrouvons avec un plaisir immense nos personnages qui évoluent, lentement mais sûrement, dans un univers peuplé de menaces, mais aussi de joies intenses.

Le blog de Katherine Pancol est un portail vers son univers, elle y écrit régulièrement ses pensées et des informations sur ses actualités dans le blablablog : http://www.katherine-pancol.com/ie/actualite.htm.
C'est de cette source que l'on sait qu'un tome 3 devrait bientôt voir le jour :)

Du même auteur, Moi d'Abord, le premier roman de Katherine Pancol qui date de 1979, une histoire sur la quête de l'amour d'une jeune fille qui se demande ce qu'est vraiment l'amour, au fil de ses rencontres.
Est-ce que c'est se marier, faire des enfants et se mettre soi-même entre parenthèses, ou bien monter au septième ciel à chaque rapport sexuel mais ne pas pouvoir lui parler, où est-ce que c'est suivre au bout du monde un homme dont on ne connaît rien, mais pour lequel notre seule certitude est notre amour ?

dimanche 24 mai 2009

The boat that rocked


En français "Good morning England",
film que l'on peut voir dans toutes
les bonnes salles de cinema en ce moment,
en VO of course!

Ce film porte bien son nom original : it rocks!
Un scénario simple, mais un thème et univers pop rock dans lequel on se plonge volontiers. L'histoire se passe pendant les années 60, alors que les radios qui diffusent de la pOp et du Rock'n roll sont des radios pirates, et que le gouvernement cherche à les supprimer.

La station radio rock émet à partir d'un bâteau situé dans la mer du nord, dans lequel vivent tous les présentateurs, une bonne équipe intégralement masculine (ormis la cuisinière du bâteau) où chacun a son surnom : Thick Kevin dit Kévin le niais, Midnight Mark, l'homme qui séduit toutes les femmes sans jamais parler, On-the-Hour , celui qui ne vit que pour l'actualité et la météo, "surtout la météo"! On retrouve entre autres Young Carl, le nouveau venu sur le bateau, que sa mère a envoyé à radio rock pour apprendre la vie, ce qui est certainement le pire endroit pour remettre un adolescent dans le droit chemin... A la tête de l'équipe, le Comte, américain barbu respecté de tous et qui ne vit que pour la musique et radio rock.
Petite préférence pour le personnage de Gavin qui revient des USA pour sauver la radio, pour lequel l'expression "sex, drugs and rock'n roll" a dû être inventée, et qui est adulé de tous/toutes sur le bateau comme par les auditeurs.

On découvre, ou on se replonge dans les années 60 et leur musique, avec un bonheur intense dans les deux cas.
C'est pourquoi j'en viens à la bande son du film, qui réunit les succès pop/rock de l'époque, des Kinks aux Beach Boys en passant par The Turtles, et The Who, pour finir en beauté avec un générique de David Bowie, Let's dance!

Impossible de ne pas ressortir avec une envie de danser et de se téléporter dans les années 60!


Petite mention spéciale pour l'acteur Tom Sturridge qui joue Carl, dit young Carl, dont le visage et le nom sont à retenir !

samedi 16 mai 2009

Miss Météores - Olivia Ruiz




Après J'aime pas l'amour et La Femme chocolat, voici Miss Météores, le nouvel album d'Olivia Ruiz.




Treize chansons, écrites par Olivia, avec l'aide de Mathias Malzieu et de toute leur famille d'amis musiciens, qui entrent parfaitement dans l'univers merveilleux de l'artiste, univers emprunt de touches dionysiaques.
Les textes parlent de sa famille, comme dans Mon petit à petit, chanson au rythme dionysiaque dans laquelle elle s'adresse à son petit frère pour lequel elle ne cesse de s'inquiéter en grande soeur qui se respecte. Elle disait dernièrement dans une interview que c'est en prenant son petit frère dans ses bras à la maternité qu'elle s'est juré de toujours prendre soin de lui et le protéger. La famille est également évoquée dans les chansons La mam', et Le Saule pleureur, toujours avec une note de merveilleux, une plongée dans l'univers fabuleux de miss météores, plus connue sous le nom de la Femme Chocolat, ou Miss Acacia (cf La mécanique du coeur, de Mathias Malzieu pour le livre et de Dionysos pour le disque).


La chanson Elle panique parle de ce sentiment qu'on a tous ressenti un jour qui est de se sentir submergé par des tas de sentiments comme la peur de ne pas être aimé ou de ne plus l'être, de se retrouver seul(e) pour vieillir. Nous pouvons parler de chanson autobiographique lorsque ce sentiment n'est que passager, on sait bien sûr que la chanteuse est plus que bien entourée.


Si Olivia a écrit presque tous les textes des chansons de cet album, elle s'est entourée de ses amis musiciens comme Mathias Malzieu pour la musique et pour les choeurs et le ukulele, on retrouve également un habitué des concerts de dionysos et cali, j'ai nommé Blaise Margail au trombone et autre beat box. La surprise musicale est le groupe The noisettes en backin' band sur la chanson Mon petit à petit. Nous retrouvons également le réalisateur Michel Gondry en tant que batteur sur la chanson Peur du noir, heureuse rencontre lors de l'enregistrement de l'album.

Enfin pour ce qui est des voix, nous retrouvons la voix douce et pimentée d'Olivia Ruiz, qui est accompagnée de la chanteuse du groupe Lonely Drifter Karen pour When the night comes, chanson "Tim Burtonienne" enivrante, de son père, Didier Blanc pour Quedate, de son frère, Anthony Blanc, de son nom de scène Toan, qui a écrit et chanté le rap du saule pleureur. Autre duo, avec le groupe Coming Soon sur la chanson Don't call me madam, partie d'un coup de gueule d'Olivia après que plusieurs jeunes garçons l'aient interpellée en l'appellant "Madame" alors qu'elle est une demoiselle, une miss voyons!


Pour résumer nous pouvons dire que ce nouvel album est un vrai bonheur pour les oreilles, on est heureux de retrouver toute la famille musicale et parentale d'Olivia Ruiz, on a presque l'impression d'en faire partie. Les chansons sont rythmées, c'est pop, c'est rock, c'est enchantant, touchant, original, on en veut encore !




J'ajouterai une chose : il faut absolument aller la voir en concert, elle enflamme la scène et la salle tout entière!