lundi 20 décembre 2010

V. Delecroix, La Chaussure sur le toit


Tout un roman autour d'une chaussure laissée sur un toit. Cela paraît déjà intriguant.

Si en plus nous n'avons pas une, mais une dizaine d'histoires bâties autour de cette chaussure, qui sont indépendantes les unes des autres ou mêlées, imbriquées les unes dans les autres, et chacune racontée par un narrateur différent, l'affaire devient encore plus intéressante !

Le mélange des narrateurs permet un mélange des styles et des registres surprenant, le récit pouvant passer d'amusant, à très touchant, à philosophique...

J'ai aimé me laisser émouvoir, ne pas comprendre toutes les remarques philosophiques, comprendre très tardivement que l'un des narrateurs n'est pas un humain, me rendre compte que certaines histoires étaient liées, j'ai aimé dévorer ce livre, et j'espère vous avoir rendus curieux à propos de lui.

Joyeuses fêtes à tous !

samedi 9 octobre 2010

The Cranberries - Zombie

En voilà une chanson que j'ai dans la peau, une de ces chansons qui vous colle des frissons partout dans le dos.


Depuis mon plus jeune âge (d'après mes parents j'avais à peu près 4ans^^), c'est à dire depuis sa sortie, cette chanson a toujours été à mes côtés. Certes quand j'avais 4ans, je m'en tenais à "sampé et hop et hop etc." bref on connait tous la chanson.
Mais en grandissant, et aujourd'hui du haut de mes 21ans, cette chanson m'a suivie.


L'album No Need to Argue est le seul album des Cranberries que je connaisse bien et Zombie est la chanson la plus touchante de l'album.


Elle a beau avoir été écrite suite à la mort de deux enfants pendant les révolutions Irlandaises, la violence décrite, autant par les mots que par les guitares dans cette chanson ne s'arrête évidemment pas aux révolutionnaires du nord de l'Irlande dans les années 90.


La chanson, c'est Dolores qui l'a écrite, et elle y a mis toute son âme, toute sa rage contre ces injustices.


Le clip, c'est Samuel Beyer qui l'a réalisé. Son nom ne doit pas vous évoquer grand chose, mais si je vous dis qu'il a également réalisé de nombreux clips des cranberries (ça on s'en doutait), des Strokes, et de Green Day (for example : wake me up when spetember ends, holiday, american idiot, boulevard of broken dreams), bref, là vous devez mieux comprendre.


La chanteuse du groupe y apparaît couverte d'or au mileu de petits archers, image qui renvoie directement à la figure du martyrs des martyrs (Saint Sebastien, selon la bible sacrifié pour éviter le massacre de tout un peuple). Le tout entrecoupé de scènes de soldats en guerre et d'images d'enfants blessés, ainsi que de passages où l'on voit le groupe jouer la chanson dans un décor en noir et blanc.






La fin de la chanson (passage instrumental) est représenté dans le clip comme un cri de souffrance qui vous tord l'estomac, sans paroles aucune, juste la musique et ces enfants qui "hurlent en silence", le but de la chanson est atteint même sans les images, mais avec elles tout s'accentue.





Zombie, The Cranberries (No Need to Argue, 1994)

Pour voir le clip, c'est ici : http://www.dailymotion.com/video/xh5vq_cranberries-zombie_news.

jeudi 15 juillet 2010

Big Fish, Tim Burton


Toujours difficile de parler de ce qui nous touche le plus.
Un des films qui m'a le plus touché : Big Fish, à mes yeux l'un des films les plus "Tim Burtonien".






Big Fish, ou comment voir la vie en couleur, dans ce film plus que poétique, chaque moment de la vie la plus courante qu'il soit devient une histoire fabuleuse :
Edward a toujours raconté des "histoires", depuis son enfance jusqu'à sa rencontre avec sa femme, et à la naissance de son fils. Pour certains c'est voir la vie du bon côté, pour d'autres, comme son fils Will ce ne sont que des mensonges qui ne reflètent pas ce qui s'est passé, c'est pourquoi il pense ne rien savoir de son père. C'est là que commence l'histoire de ce "gros poisson".

A few quotations :


"It occured to me then that perhaps the reason for my growth [...] was that I was
intended for larger things"



"A man tells his stories so many times that he becomes the stories. They live on after him. And in that way, he becomes immortal."

mercredi 23 juin 2010

No et Moi, Delphine de Vigan


C'est quand on s'y attend le moins que le grand amour nous tombe dessus.

C'est ce qui s'est passé pour No et moi, et moi. Au hasard d'un cadeau d'une amie qui m'a fait partager son coup de coeur j'ai découvert une romancière qui brille dans la simplicité.


No' a 18ans. Elle vit dans la rue.
Lou, vit chez ses parents. Elle a 13ans, et elle est surdouée : elle est en seconde et ses camarades ont 15ans, elle observe beaucoup les autres.

Rien ne semble les lier et pourtant elles deviennent inséparables. Leurs histoires vont se rejoindre pour ne plus former qu'une aventure qui va changer leurs vies.

C'est du point de vue de Lou que l'histoire nous est racontée, les mots sont simples, tout est clair : l'innocence de la jeune narratrice, dont les pensées sont criantes de vérité nous vient droit au coeur.

Il ne s'agit pas d'une oeuvre dénonciatrice et culpabilisante, mais d'un roman captivant et émouvant, qui se lit très rapidement, sans aucune difficulté et quel que soit notre âge.


"On est capable d'envoyer des avions supersoniques et des fusées dans l'espace, d'identifier un criminel à partir d'un cheveu ou d'une minuscule particule de peau, de créer une tomate qui reste trois semaines au réfrigérateur sans prendre une ride, de faire tenir dans une puce microscopique des milliard d'informations. On est capable de laisser des gens mourir dans la rue."


"Elle avait l'air si jeune. En même temps il m'avait semblé qu'elle connaissait vraiment la vie, ou plutôt qu'elle connaissait de la vie quelque chose qui faisait peur."



Merci Elé :)

mercredi 3 février 2010

P. Modiano, Dans le café de la jeunesse perdue


Ce livre me tournait autour depuis sa sortie à travers quelques articles de journaux, il m'attirait dans les rayons de bibliothèques et puis je m'en suis désintéressée... C'est la semaine dernière qu'il a attéri dans mes mains par je ne sais quel hasard.

On entre dans le café de la jeunesse perdue avec un étudiant de l'Ecole des Mines, qui nous décrit les habitués de ce bar situé non loin de saint-germain des prés. Parmis eux une certaine Louki, fille mystérieuse qui semble inaccessible et dont chacun des personnages présents dans ce café semble attiré par elle. Au fil des pages le lecteur est pris d'une envie urgente d'en savoir plus sur cette femme, et suit l'enquête du narrateur, quand, au détour d'une page, Louki devient la narratrice. A partir de ce moment on devine ce qui a pu se passer et l'on essaye de comprendre cette femme qui semble torturée et ressentir un besoin maladif de liberté et d'évasion. L'histoire ne s'arrête pas là puisque un autre narrateur prendra le relai, mais je vous laisse découvrir par vous même.


Un livre sur l'Eternel retour, qui ne laissera aucun de ses lecteurs indifférent.


mardi 2 février 2010

Parce que la culture, ça peut aussi être drôle.

Le père noël a déposé sous mon sapin un livre une bande-dessinée écrite/illustrée par une certaine Margaux Motin...
Je dois avouer qu'il y a peu de hasard dans cette histoire, j'avais lu la quatrième de couv' dans un magasin et je l'avais mis sur ma liste ^^


Bref, tout ça pour vous parler de Margaux Motin, qui, comme l'indique le titre de son livres, aurait adoré être ethnologue, mais qui ne sait soit disant faire qu'une chose : dessiner.
Mais elle décode avec un regard un brin critique et une bonne dose d'humour le monde qui nous entoure, une sorte d'éthnologue finalement, mais qui étudie ses amies et sa famille (sa mère, son homme et leur fille) et son quotidien.

Une sorte de Carrie Bradshaw à la française, bien parisienne : accro à la mode, un peu raleuse, qui nous parle de sa vie de tous les jours, des ses vacances, et nous fait mourir de rire à chaque page, de par son naturel et son humour.



Vivement la suite !
En attendant, rdv sur son blog, où elle publie régulièrement des articles tout aussi intéressants que son livre : http://margauxmotin.typepad.fr/margaux_motin/atom.xml :)