D.I.Y. n#3 : allégrons-nous d'une tamponnade !

Mercredi c'est ravioli c'est D.I.Y. ! 

Aujourd'hui je vous propose d'apprendre à fabriquer un tampon avec une gomme d'écolier pour personnaliser vos cahiers, pochettes ou tout autres supports. 

Voici le matériel dont vous aurez besoin : 

une gomme,

un cutter, 

une planche à découper, 

un crayon à papier, 

de l'encre, 

et le support que vous souhaitez personnaliser (j'ai choisi une pochette à rabats). 

1. Commencez par dessiner la forme que vous souhaitez pour votre tampon sur une des faces de la gomme.

2. Avec le cutter, creusez les contours de la forme, la profondeur doit être d'au moins 3mm.






















3. Découpez la gomme en profondeur, parallèlement à la face sur laquelle vous avez dessiné. Vous obtiendrez ainsi votre tampon.

4. Il n'y a plus qu'à l'utiliser avec de l'encre. (Pensez à tester sur une feuille blanche avant de décorer votre support).

5. N'oubliez pas de remettre de l'encre entre chaque application, pour que vos imprimés soient tous de la même couleur. 

Il ne me reste plus qu'à vous souhaiter une bonne "tamponnade" ! 

"Et vous, tu m'aimes ?" : le coup de ♥ de la semaine

Quand l'album de Brigitte, Et vous, tu m'aimes? est sorti en avril dernier, j'ai apprécié le single "Battez-vous", mais je ne suis pas allée plus loin. C'est la semaine dernière en regardant une publicité pour Lancôme dont la musique a été faite par le groupe (il s'agit d'une nouvelle version de leur chanson "Oh la la") que j'ai eu l'envie d'écouter quelques chansons... Et donc depuis quelques jours, je suis devenue accro à Brigitte. C'est dit. 

Brigitte est plus qu'un groupe, on peut dire que c'est un concept. Il est composé de deux filles : Sylvie Hoarau et Aurélie Saada. Pourquoi Brigitte ? Pour honorer Brigitte Bardot/Lahaie/Fontaine, et toutes les autres Brigitte anonymes. 

Leur style est incontestablement rétro, leurs deux voix se mêlent parfaitement pour donner un son d'une exquise douceur, sur des mélodies plutôt pop-folk. Quant aux paroles des chansons, elles sont souvent amusantes, toujours impertinentes, et pleines de réalisme.

My favorites Brigitte songs : 

- Big bang (au pays des candides) : l'histoire de Suzanne et de son dandy, à la Bonnie and Clyde sauf que dans cette version Bonnie s'enfuit avec le magot... Le tout sur une mélodie qui commence doucement puis s'emporte, rythmée par les crimes du couple.

- Coeur de chewing-gum : une chanson composée d'énumérations de tout ce qui séduit ce coeur de chewing-gum et refrains rappelant qu'être "irrésistiblement amoureuse, c'est emmerdant", qui se termine par une explosion de la bulle chewing-gum en hystérique "les garçons sont trop beaux". La mélodie a quelque chose d'enfantin et d'amusant, qui reste longtemps en tête. Je ne sais pas vous mais personnellement dès la première écoute j'ai eu envie d'apprendre la chanson par coeur.

PS : si vous voulez voter pour Brigitte aux Victoires de la Musique 2012 c'est ici.

"Les "petits mouchoirs" sont ceux que l'on met sur nos problèmes pour ne pas les voir." (G. Canet)

Je me suis récemment pris une grosse claque en regardant le film de Guillaume Canet, Les Petits mouchoirs. Aimant beaucoup Guillaume Canet et Marion Cotillard depuis Jeux d'Enfants qui est l'un de mes films préférés (j'aurai surement l'occasion de vous en parler plus tard), c'est tout naturellement que j'ai eu envie de voir ce film. 

L'histoire, c'est celle d'une bande d'amis qui part en vacances alors qu'un des garçons de la bande vient d'avoir un grave accident et est à l'hôpital. Pendant ces vacances, culpabilité, jalousie, mensonges, sentiments cachés vont ressortir et créer une ambiance d'apparence légère et intérieurement très lourde, parsemée de non-dits... Bien sur je ne vous raconte pas la fin, mais c'est là que je me suis pris cette "claque".

J'ai regardé ce film sans à priori, n'ayant même pas lu le synopsis, je ne m'attendais à rien (ou plutôt à tout). Très vite j'ai été prise dans l'histoire, m'attachant très vite aux personnages.  Puis au bout d'1h30 à peu près j'ai eu envie d'arrêter ce film : l'égoïsme de certains personnages me fatiguait, certains non-dits me pesaient, je trouvais que l'histoire n'avançait pas. Puis quelques jours plus tard, j'ai eu envie de connaitre quand même la fin de cette histoire, et là, cette fin à laquelle je ne m'attendais pas du tout m'a véritablement secouée, elle m'a profondément émue, parce que je me suis dit qu'en pensant ce que j'avais pensé de ce film, j'avais été aussi égoïste que certains des personnages... 

D.I.Y. n#2 : scrapboxing time !

Il me fallait une boite pour ranger mes tissus, j'ai donc récupéré une boite à chaussures qui trainait par là. Mais j'avais envie de la personnaliser, et c'est là que j'ai pensé à mon vieil ami : le vernis-colle ! 

Si vous aussi vous souhaitez réaliser votre boite personnalisée, voici le matériel dont vous aurez besoin :

- une boîte à chaussures,

- une paire de ciseaux,

- des magazines,

- un pinceau,

- du vernis-colle (trouvable dans les magasins de loisirs-créatifs).

Première étape : découpez les images que vous souhaitez utiliser pour décorer votre boîte, puis découpez-les précisément selon les contours (attention à ne pas utiliser de papier cartonné, car ce serait trop épais).  

Ensuite, étalez une couche de vernis-colle sur toute une face de la boîte : 

Appliquez la ou les images de votre choix dessus, puis ajoutez une couche de vernis colle sur toute la surface :

 Laissez sécher quelques minutes... et voilà !

 Il n'y a plus qu'à recommencer pour les autres faces de la boîte ! 

Vous pouvez utiliser le vernis-colle sur à peu près toutes les surfaces, il sèche très rapidement et colle parfaitement (par contre une fois sec, impossible de retirer l'image collée sans la déchirer!).

J'espère que vous vous amuserez autant que moi à réaliser ce "scrapboxing" !

À la découverte du Pop Surréalisme

Ces derniers temps je me suis intéressée de près à un "illustrateur de livres pour enfants mais pas que": Benjamin Lacombe. Ses dessins sont à la fois reliés au monde de l'enfance et mystiques, intrigants. Les personnages qu'il dessine ont un teint à la fois très pâle et étrangement lumineux.

J'ai pu le rencontrer à l'occasion du salon du livre de jeunesse à Montreuil, et je lui ai posé la question : tous ses dessins sont-ils à destination d'un jeune public ? Il a failli bondir de sa chaise et m'a répondu que non, au contraire, et qu'il se voyait plus artiste du pop surréalisme qu'illustrateur pour la jeunesse. De retour chez moi j'ai donc pu accrocher ses dessins en toute sérénité, puis j'ai recherché ce qu'était le pop surréalisme, ainsi que d'autres artistes participant à ce mouvement. Aujourd'hui j'ai pensé qu'il était temps de vous faire partager ma découverte !

Qu'est-ce que le pop surréalisme ? 

C'est un mouvement artistique né en Californie à la fin des années 1970, appelé "Lowbrow art", puis plus tard "pop surrealism", dont la visée est plutôt populaire, le terme Lowbrow désignant ce qui n'est pas érudit. Pas du tout prétentieux donc, le pop surréalisme prend ses sources d'inspirations dans le monde des comics, dans les dessins animés, et dans les univers du skate, de la musique punk-rock. Les oeuvres de ce courant sont des peintures, des sculptures, des oeuvres numériques, des publicités, des tags, et même des jouets. Ces oeuvres sont souvent teintées d'humour, d'espièglerie, mais elles peuvent aussi être effrayantes, inquiétantes, mettant en scène des personnages du monde de l'enfance dans des scènes d'horreur ou à caractère sexuel (Robert Williams, Marion Peck). On trouve aussi chez les artistes de ce courant une façon de rendre beau ce qui est laid, en représentant des monstres tout en les magnifiant et en critiquant le regard porté sur eux par la société moderne (Marion Peck). Une chose est sûre : les oeuvres "lowbrow" ne laissent personne indifférent, elles interrogent par leur beauté mystérieuse, ou bien leur caractère parfois choquant : en résumé, le pop surréalisme, c'est un peu l'art de la beauté dérangeante.

Qui sont les artistes se rattachant à ce mouvement ? 

Ce mouvement n'a pas de manifeste commun, ni d'unité stricte, ce qui relie les artistes au pop surréalisme est leur vision du monde, ce qu'ils veulent exprimer. Voici quelques exemples d'artistes :

Robert Williams : l'un des pionniers du lowbrow art, ses oeuvres sont assez outrageantes, tournant souvent au vulgaire des personnages de comics américains.

(à droite, In the Pavillion of the Red Clown, R. Williams)

Marion Peck : un univers humoristique s'attaquant à la société moderne, elle transforme le laid en sublime.

(à gauche, Bessie May Fruddrucker, M. Peck)

Mark Ryden : ses peintures sont très audacieuses, voire violentes, elles explorent la culture pop américaine, on y trouve des personnages aussi mignons qu'inquiétants.
(à droite, The butcher bunny, M. Ryden)

Où trouver des oeuvres pop surréalistes ? 

• Dans des expos :

En ce moment et jusqu'au 4 mars 2012 se tient l'exposition "Hey! Modern art et pop culture" à la Halle Saint Pierre de Paris, je ne peux que vous conseiller d'y courir !

Il y a aussi une exposition de Todd Schorr, artiste pop surréaliste américain, à Lyon jusqu'au 28 février qui sera ensuite à Grenoble jusqu'au 17 mars.

• Dans des galeries d'art :

Vous pouvez aussi retrouver les oeuvres de Benjamin Lacombe et de bien d'autres artistes à la galerie l'Art de Rien (tout près de la Halle Saint-Pierre), où figurent plusieurs artistes correspondant au style LowBrow, mais aussi plein d'autres artistes explorant différents univers.

• Dans des livres:

- Les livres illustrés par Benjamin Lacombe :

Blanche Neige, Grimm,  Milan Jeunesse.

Il était une fois, Seuil jeunesse.

Les Contes Macabres, E. A. Poe, Soleil Productions.
- La version illustrée du dernier roman de Mathias Malzieu : Métamorphose en bord de ciel, auquel ont participé des dizaines d'artistes d'univers plus que proches du pop surréalisme (on y retrouve Benjamin Lacombe, Adolie Day, Miette...).
- Pinxit de Mark Ryden, Taschen. 

Émilie Simon - Franky knight

Un des tout premiers articles de Cultivez-moi était à propos de The Big Machine, et depuis j'ai un peu délaissé cet album que je trouvais de plus en plus imposant, peut-être même parfois un peu trop bruyant. Et surtout, moins proche de ce que j'aimais d'Emilie Simon : la douceur, les thèmes comme le manque, la douleur, la mort, pas très joyeux tout ça mais tellement beau quand c'est exprimé par sa musique, une musique qui m'enveloppe de la tête au pieds et s'insinue en moi.

Franky Knight est à la fois la bande originale du film adapté du roman de David Foenkinos La Délicatesse, et malheureusement aussi la bande originale de sa vie personnelle. Cet album représente la douleur, mais il est aussi le symbole d'une page tournée. Il s'agit également d'un retour aux sources, avec des sonorités plus proches de ses premiers albums, et de nouveau quelques textes en français.

Mes coups de coeur : 

Something More, une chanson à propos de la douleur provoquée par le manque, quand j'écoute cette chanson j'imagine Émilie Simon voguant sur l'Achéron, voyant défiler le monde vide sans son amour... 

Franky's princess : un message à l'être aimé perdu. Cette chanson est la plus électro de l'album, on  y semble coincé dans la tristesse et dans le manque, mais les trompettes symbolisent la victoire qu'est cette chanson : une façon d'exprimer cette peine infinie et le passage à autre chose. 

Walking with you : finies les larmes, les notes légères sonnent comme des carillons pour exprimer l'avancement, le passage à autre chose, qui n'est absolument pas pour autant synonyme d'oubli. (My favorite.)

“I would be your eyes so you can see the morning light 

The world around me 

And the day we'll feel to tired I'd close my eyes 

And keep you in my heart 

I know there's something more”

Playlist de la joie

The high strung - The luck you got

Diana Ross and the Supremes - The Happening

Whitney Houston - I Wanna Dance with Somebody

Adam Levine - Moves like Jagger

Petit supplément pour que l'euphorie soit complète : 

Hall and Oates - You make my dreams

Paolo Nutini - Pencil full of lead 

Et petit supplément pour les journées difficiles :  

Cee Lo Green - Fuck you

La Roux - Bulletproof

D.I.Y. n#1 : Cutie little birdie, "c'est moi qui l'ai fait !"

Voici un petit "D.I.Y." (=Do it yourself) pour inaugurer cette nouvelle catégorie de Cultivez-moi.

Celui-ci ne vient pas de moi, j'en ai juste fait ma version personnelle, l'idée vient de ce blog : http://abeautifulmess.typepad.com/. La créatrice de ce blog m'a autorisée à traduire quelques articles en français pour vous les faire partager, ce dont je me fait une joie aujourd'hui!

Pour fabriquer ce petit oiseau, pas besoin d'être pro en couture, je ne le suis pas non plus et pourtant les fabriquer est devenu un jeu d'enfant.

Matériel dont vous aurez besoin : 

- du fil, une aiguille, des épingles

- des ciseaux

- du tissu (l'idéal ce sont les carrés de tissu pour patchwork, et vous pouvez aussi utiliser de vieux vêtements)

- de la feutrine (trouvable dans les merceries ou les magasins de loisirs créatifs)

- des boutons (deux petits pour les yeux et deux de taille moyenne pour attacher les ailes)

- du coton pour remplir votre oiseau.

Agrandissez l'image du patron selon la taille que vous désirez pour votre oiseau, puis imprimez-là et découpez chaque partie. 

Épinglez chaque partie du patron sur le verso du tissu et sur la feutrine, puis découpez selon les contours (les chiffres sur le patron indiquent le nombre de pièces de tissu et de feutrine que vous devez découper). Seul le corps de l'oiseau est en tissu, le reste est en feutrine. 

Vous allez commencer par le devant de l'oiseau : épinglez les parties du front et du ventre, et cousez-les ensemble. Ensuite, dans un morceau de tissu noir, coupez deux petits cercles, cousez-les et ajoutez les petits boutons pour faire les yeux de l'oiseau. Pour le bec, coupez un petit carré de feutrine rouge et cousez-le à l'emplacement qui lui est destiné !

Ensuite, retournez les deux parties du corps et cousez les ensemble (comme ça quand vous retournerez le tout on ne verra pas les points de couture), en laissant un trou pour pouvoir garnir le corps de l'oiseau. Retournez le tout, remplissez le corps de l'oiseau de coton, puis fermez-le avec quelques points de couture. Cousez les deux ailes ensembles (deux fois), et les deux ailes ensemble (2 fois aussi).

Cousez les pattes au bas du corps de l'oiseau. Enfin, en utilisant les boutons de taille moyenne, cousez les ailes le long du corps de l'oiseau.

N'hésitez pas à me faire partager vos versions!

Quartier libre

J'ai mis mon képi dans la cage

et je suis sorti avec l'oiseau sur la tête

Alors

on ne salue plus

a demandé le commandant

Non

on ne salue plus

a répondu l'oiseau

Ah bon

excusez moi je croyais qu'on saluait

a dit le commandant

Vous êtes tout excusé tout le monde peut se tromper

a dit l'oiseau.

Jacques Prévert, Paroles

Financiers for your valentine

Cultivez-moi est de retour avec de nouvelles catégories, et pour inaugurer la catégorie "Cooking", voici une petite recette de circonstance : des financiers tout roses !

Ingrédients pour une dizaine de financiers : 

90g de poudre d'amandes

150g de sucre glace

60g de farine

4 blancs d'oeufs

100g de beurre

1 pincée de sel

Du colorant alimentaire rouge ou rose

2 cuillères à soupe de sirop de fraise, de cerise ou bien de framboise.

Préparation : 

Préchauffer le four à 200°c

Faire fondre le beurre et le laisser refroidir

Dans un saladier, mélanger farine, poudre d'amandes, sucre glace et sel. Ajouter les blancs d'oeufs un à un en remuant avec une cuillère en bois. 

Sans cesser de remuer, ajouter le beurre fondu. 

Ajouter le sirop de fraise, puis le colorant. La pate doit avoir une couleur rose ou rouge bien prononcée (en cuisant cela devrait s'éclaircir). 

Baisser le four à 180°, verser la pâte dans des moules beurrés (j'ai choisi des moules en silicone en forme de coeur), puis enfourner 15min.

Attention à ne pas trop laisser cuire, dès que le couteau ressort sec les financiers sont prêts. Une fois les financiers cuits, les démouler et les laisser refroidir avant de les consommer.