lundi 30 avril 2012

"Mockingbirds don't do one thing but make music for us to enjoy... but sing their hearts out for us. That's why it's a sin to kill a mockingbird."


C'est sur les conseils avisés de miss Jessi Luckett que je suis tombée dans le roman d'Harper Lee, To kill a mockingbird. Je l'avoue aujourd'hui devant vous : je n'en avais jamais entendu parler avant de le lire. Pourtant il s'avère que ce roman est un classique de la littérature américaine, qu'un des personnages a été inspiré par Truman Capote, que le roman a reçu le prix Pulitzer, et qu'il a été adapté en film dont les acteurs ont reçu des prix... Le roman est paru en 1961. Et pourtant il fait preuve d'une modernité sans pareille. Les thèmes qu'il aborde sont atemporels pour certains, et pour ceux qui sont propres à la période des années 1930 dans le sud des Etats-Unis, ils sont abordés d'un oeil vif, intelligent. 

L'histoire : Scout, la narratrice, a 5 ans au début du roman. Avec son frère ainé, Jem, et leur ami Dill venu passer l'été à Maycomb, ils imaginent de nombreux jeux, et leur jeu préféré est de se faire peur en approchant le plus possible la maison de Boo Radley, un fou qui serait enfermé et ne sortirait que la nuit pour se nourrir de bêtes sauvages... Le père de Jem et Scout, Atticus, est un avocat. Il est commis d'office pour défendre Tom Robinson, un homme noir accusé d'avoir violé une femme blanche, Mayella Ewell. 
Les enfants rencontreront-ils ce Boo qui les fascine et les terrorise ? Existe-t-il vraiment ? Atticus parviendra-t-il a faire comprendre à ses concitoyens qu'ils tous sont nés égaux ? 
Vous le saurez si vous lisez ce magnifique roman, ou si vous regardez cet excellent film !
Le roman aborde des thèmes tels que l'injustice, la tolérance, ou encore la réflexion sur la nature humaine.



"Mockingbirds don't do one thing but make music for us to enjoy... but sing their hearts out for us. That's why it's a sin to kill a mockingbird." 

A la lecture de ce roman, j'ai été particulièrement touchée par l'innocence et la clairvoyance de la narratrice, Scout, et l'humour, ainsi que intelligence avec lesquels ce roman a été écrit. 




Enfin, j'ai également pu voir le film adapté du livre par Robert Mulligan, que j'ai aussi beaucoup apprécié. Fidèle au livre, le réalisateur a gardé les moments clés, il a supprimé quelques personnages que je trouvais accessoires à la beauté du livre, il a mis en scène de magnifiques acteurs (surtout Gregory Peck, qui joue Atticus), et le tout sans fioritures, sans entrer dans les clichés des films sur la ségrégation. 

J'ajouterai que, si comme moi vous avez aimé La couleur des Sentiments (The Help) de Kathryn Stockett, vous aimerez sans doute To kill a mockingbird. 

mercredi 25 avril 2012

Parce que le goûter, c'est sacré ...


Aujourd'hui je vous propose une recette qui a fait ses preuves : les muffins choco-noisettes ! 


Ingrédients pour 12 muffins :

- 200g de chocolat pâtissier (c'est encore meilleur avec du chocolat au lait pâtissier)

- 100g de beurre

- 3 oeufs

- 120g de sucre

- 80g de farine

- 1 cuillère à café de levure 

- 50g de poudre de noisettes



Préparation

Préchauffer le four à 180°

Faire fondre le chocolat avec le beurre au micro-ondes. 

Dans un saladier, battre les oeufs avec le sucre, ajouter la farine, la levure et la poudre de noisettes

Incorporer le mélange beurre-chocolat, et bien mélanger

Verser dans des moules individuels, faire cuire 20 à 25min à 180°c. 

J'espère que cette recette vous réconfortera autant qu'elle l'a fait pour moi en ce mercredi pluvieux ! 




Il pleut
C'est malheureux
Il pleut depuis ce matin

Il veut
S'emparer de mon être
Sans paraître malhonnête

Il pleut
Dans ces gouttes de pluie
Mes doutes s'enfuient
Je ne m'ennuie plus
Il pleut
Mais ce n'est pas la pluie
Qui occupe mes nuits

Emilie Simon, Il Pleut



samedi 21 avril 2012

One day


Un jour. Un jour où un simple geste ou une simple parole, peuvent tout changer. Pour Emma et Dexter, ce sera le 15 juillet 1988. Ce jour où ils se sont parlés pour la première fois et où leur histoire à commencé sans commencer. Ça commence comme une histoire d'amour, et se poursuit en une amitié inconditionnelle, pour laquelle on accepte tout, on pardonne tout, sans rien dire. Sans se dire qu'on s'aime et qu'on voudrait plus... Quelques pages plus tard nous retrouvons Emma et Dexter un an plus tard, puis vieux de quelques années, l'un ne sachant encore que faire de sa vie, rêvant de gloire télévisuelle, l'autre rêvant de devenir écrivain, et qui en attendant est serveuse dans un restaurant mexicain... Les chapitres suivants nous emmènent plus loin dans les vies des deux personnages, les lieux changent, les amis et les boulots aussi, mais leur relation reste intacte, les personnages ayant peu changé dans leur personnalité : Emma la réfléchie, l'esprit aiguisé, l'humour acéré, et Dexter, insouciant, un peu prétentieux, à la recherche de reconnaissance... Ce ne sera que des dizaines d'années plus tard qu'ils oseront peut-être se laisser une chance... Mais pour le savoir il vous faudra lire le livre ou bien regarder le film ! 


J'ai vu l'adaptation cinématographique avant de lire le roman, et je n'ai été déçue par aucune de ces deux versions, car le film a très bien su retranscrire la poésie de ce roman, en sélectionnant les moments les plus forts de la relation entre les deux personnages. De plus, d'Anne Hathaway  dans le rôle d'Emma est juste parfaite, je n'imagine aucune autre actrice correspondant aussi bien au personnage. 


En ce qui concerne le roman de David Nicholls il est écrit avec d'humour, il et plein d'esprit, bien écrit. J'ai réussi à le lire en moins d'un mois, ce qui est un exploit pour moi en ce qui concerne la lecture de livres en anglais, et qui vous donne une idée de la qualité du livre!


Cette histoire me rappelle d'autres histoires qui sont parmi mes préférées, comme par exemple celle du film Jeux d'Enfants de Yann Samuel. Elles ont en commun des thèmes dont on ne se lassera jamais (en tous cas pas moi!) : entre amour et amitié, regrets et amour inconditionnel, avec une pointe de fatalisme, le tout raconté avec énormément de poésie, en commençant par le milieu et en finissant par le début...

mercredi 18 avril 2012

Flo's Ceremonials

Cela fait déjà quelques mois qu'est sorti le nouvel album de Florence and the Machine, Ceremonials. J'aurais donc pu vous en parler plus tot... Mais, comme vous commencez surement à vous en douter, j'attendais d'être sûre de savoir ce que j'en pensais pour pouvoir vous en parler. 

Ceremonials porte magnifiquement son nom : Florence Welch nous emmène dans un monde "féériquement sombre", où elle se transforme en créature de la nature : elfe, ondine, nymphe...

Dès la première chanson, Only for a night on est portés vers ce monde magique, peuplé de rires espiègles et de tintements féériques, nous sommes dans un rêve de type Alice au pays des merveilles, où toutes sortes de rites ont lieu. 
On enchaine avec la chansons Shake it out : la nuit est tombée, les créatures de la nuit sont sorties, elles sont menaçantes, on ne peut pas leur échapper... A moins qu'on ne connaisse quelques rudiments d'exorcisme...

L'autre chanson dont j'aimerais vous parler est Heartlines. À l'écouter la première fois, on imagine une cérémonie dans la forêt, une danse autour de la prêtresse Florence... Puis on se rend compte après que cette chanson est un message d'espoir, quand tout nous emmène vers le courant et que la seule issue est la noyade, tout ce qu'il reste à faire est suivre les lignes du coeur, "Just keep following, the heartlines on your hand"... 

Je ne vais pas vous dévoiler tous les secrets de cet album, je préfère vous laisser le découvrir par vous mêmes, mais sachez que j'ai mis quelques temps à m'adapter à cet album que je trouvais au premier abord un peu trop bruyant et trop ancré dans un univers de rituels... pour maintenant l'écouter très souvent, découvrant à chaque écoute une nouvelle facette des chansons. 
J'ai, de plus, eu la chance de voir Florence and the Machine en concert au casino de Paris le 28 mars dernier, et j'ai été soufflée de voir tant de grâce et de douceur conjugués avec une puissance vocale incomparable. Je m'attendais à voir la chanteuse rester au centre de la scène sans trop aller vers le public, et ce n'était pas du tout le cas, Florence était on ne peut plus vivante, souriante, elle a beaucoup partagé avec le public, et elle a même changé la setlist à la demande du public en ajoutant une chanson !



Et si vous voulez aller la voir en concert, sachez qu'elle sera de nouveau à Paris le 27 novembre 2012 au Zénith (places en vente sur le site de la fnac)

mardi 10 avril 2012

Le printemps est mort, vive le printemps !

Pic - styckjeff

Comme vous aurez pu le remarquer le printemps a déjà plié bagages. Qu'à cela ne tienne, les gariguettes, elles, sont toujours au rendez-vous. Grâce à ma maman j'ai pu en récupérer une barquette, qui m'a donné une idée de cupcakes fraise-chantilly. Ainsi ce Lundi de Pâques a été riche en chocolat, mais aussi en cupcakes en amoureux. 



Pour la recette du gateau, je l'ai trouvée chez Highway to cook, et pour la recette du glaçage je suis allée chiner chez Elo les cupcakes
Attention, il faut prévoir un peu en avance si vous voulez faire ce glaçage car la préparation pour la crème doit rester plusieurs heures au frais. 

Ingrédients :

Pour les gateaux : 
- 250g de farine
- 1/2 c. à c. de sel fin
- 1/2 c. à c. de levure
- 180g de sucre cristal
- 2 oeufs
- 15cl d'huile
- 20cl de lait
- 1 barquette de fraises

Pour le glaçage :
- 90g de mascarpone
- 20cl de crème fraiche liquide entière
- 4-5 c à soupe de sucre glace


Préparation

1ère étape : la veille (ou le matin si vous cuisinez en fin de journée), mélangez le mascarpone et la crème fraiche sans battre, puis laissez le saladier au réfrigérateur. 

Préchauffez le four à 200°c. 
Dans un saladier, mélangez la farine, le sel et la levure, puis creusez un puit.
Dans un autre saladier, mélangez le sucre, l'huile et les oeufs, puis incorporez au premier mélange. 
Coupez les fraises en petits morceaux (gardez-en quelques unes pour la décoration), puis incorporez-les à la pâte.






Remplissez les moules aux 3/4, puis mettez les gateaux à cuire 12 à 15min. 















Attendez que les cupcakes aient refroidi avant de les napper. 
Sortez le mélange crème-mascarpone du réfrigérateur, puis montez en chantilly avec un batteur électrique* en ajoutant progressivement le sucre glace.
Remplissez une poche à douille et nappez vos cupcakes. 

J'ai choisi d'en décorer quelques uns avec des petits oeufs de Pâques (c'était de circonstance, et c'est ma maman qui a eu l'idée!) et les autres avec de la fraise (cf. la photo tout en haut, topping by Jeff)




* Ou un Jeff si vous en avez un sous la main et que vous n'avez pas de batteur électrique, , c'est très efficace et moins couteux en électricité. 

vendredi 6 avril 2012

Delphine de Vigan, Rien ne s'oppose à la nuit

Voilà un livre que j'ai lu sans aucun à priori, sans savoir grand chose sur l'intrigue, et qui m'a surprise par sa proximité avec ma vie au moment où je l'ai lu. J'aurais peut-être dû attendre de me sentir moins sensible, moins à fleur de peau quand il s'agit de parler de la perte d'un être proche. Mais Delphine de Vigan fait partie des auteurs qui ne m'ont jamais déçue, dont j'ai toujours adhéré aux idées, aux histoires, et c'est pourquoi je n'ai pas hésité une seconde à me plonger dans ce roman (voir mon article à propos de son roman No et moi). 


Delphine de Vigan évoque dans ce roman la perte de sa maman, un matin elle l'a trouvée morte chez elle, comme si tout avait été planifié par la mère, de façon à ce que personne ne puisse l'empêcher de mourir. Un choc, un trou béant dans la poitrine, un manque, et une envie de raconter, de raconter la vie de sa mère. L'auteure est donc partie à la recherche des souvenirs d'enfance de ses oncles et tantes, dans le but de raconter le plus fidèlement possible la vie de sa mère. 
Ce roman a donc une visée biographique, celle de raconter la vie d'un proche. Pour ne pas oublier, parce que certaines choses ne pouvaient pas rester cachées. 
Très vite l'auteure a rencontré des difficultés à raconter, à "écrire sa mère". Et ce qui fait aussi de ce roman un chef-d'oeuvre, ce sont les réflexions de Delphine de Vigan sur les difficultés d'écrire, sur la culpabilité, les embuches qui parsèment son parcours, le fait de se sentir emprisonnée de sa propre démarche, et à la fois sur ce besoin criant de raconter, ce que déclenche en nous le processus d'écriture. 

Ne vous laissez pas impressionner par le sujet de ce roman qui semble si sombre, car le récit de la jeunesse de la mère est tout sauf sombre, il est plein de joie, il reflète le parcours d'une famille sans cesse en train de s'agrandir. C'est aussi ce qui fait aussi de ce livre une thérapie : autant pour l'auteur que pour nous, car nous avons toujours le deuil de quelqu'un ou quelque chose à faire. Cette histoire nous permet aussi de satisfaire notre besoin de savoir comment les membres de notre famille vivaient avant nous. 

"La vérité est que je ne suis pas sûre de tenir la distance, d'arriver au bout, que j'ai le sentiment d'être piégée par ma propre démarche, dont l'impérieuse nécessité n'est plus si évidente. Mais rien, pourtant ne peut m'arrêter. Parfois je rêve que je reviens à la fiction, je me roule dedans, j'invente, j'élucubre, j'imagine, j'opte pour le plus romanesque, le moins vraisemblable, j'ajoute quelques péripéties, m'offre des digressions, je suis mes chemins de traverse, je m'affranchis du passé et de son impossible vérité. Parfois je rêve au livre que j'écrirai après, délivrée de celui-ci"

mercredi 4 avril 2012

D.I.Y. n#8 : pique et pique et colle et miam







En bon petit oiseau, j'aime beaucoup picorer en guise de diner... C'est ainsi que m'est venue une petite idée pour égayer ces petites choses à manger, tout droit inspirée des cupcake toppers bien connus de tous. Un DIY ultra simple et plus que rapide à faire, à décliner selon toutes vos envies. 









Ce dont vous aurez besoin : 
- papier
- colle
- ciseaux
- cures-dent
- feutres / crayons de couleur



Marche à suivre :





1/ Sur une feuille cartonnée, dessinez ce que vous voulez, d'une taille pas trop grande. Coloriez, personnalisez à votre goût



2/ Pliez la feuille en deux, puis découpez les deux épaisseurs du papier selon les contours de votre dessin









3/ Appliquez de la colle sur la première face, collez le cure dent, puis appliquez de la colle sur la deuxième face. 













4/ Il n'y a plus qu'à assembler le tout, et miam !
















Si vous n'avez pas envie de les faire vous-même, vous pouvez en trouver des tout beaux prêts à être imprimés ici !