jeudi 30 août 2012

Calo-quoi ? Alors là je vois vraiment pas ...

Le gateau banane-nutella.
Un gateau juste assez sucré, même pas écoeurant, et avec un maximum de goût banane. Pour le réaliser, j'ai utilisé cette recette à laquelle j'ai ajouté quelques petites choses, dont un glaçage "zébré"au nutella effectué par ma moitié.


Ingrédients :

- 100g de sucre 

- 150g de beurre 

- 150g de farine 

- 1/2 sachet de levure 

- 3 oeufs 

- 3 bananes 

- Une cuillère à soupe de nutella



Préparation : 


0/ Préchauffer le four à 180°c

1/ Dans un saladier mélanger le sucre, la farine et la levure. 

2/ Ajouter le beurre préalablement fondu, puis les 3 oeufs. Bien mélanger.

3/ Ecraser les bananes dans une assiette, puis incorporer la purée au mélange.

4/ Verser la pâte dans un moule beurré et fariné, et enfourner pendant 30 minutes. 

5/ Une fois le gateau cuit (la lame du couteau ressort propre du gateau), laissez le refroidir et mettez une cuillère à soupe de nutella dans un bol près d'une source de chaleur (s'il est trop froid vous pouvez le mettre quelques secondes au micro-ondes).

6/ Quand le gateau est refroidi, vous pouvez le glacer à l'aide d'un couteau à beurre en laissant libre court à votre imagination ! 

Bon appétit ! 


"Aux pays chauds et bleus où ton Dieu t'a fait naître, 
Ta tâche est d'allumer la pipe de ton maître, 
De pourvoir les flacons d'eaux fraîches et d'odeurs, 
De chasser loin du lit les moustiques rôdeurs, 
Et, dès que le matin fait chanter les platanes, 
D'acheter au bazar ananas et bananes. 
Tout le jour, où tu veux, tu mènes tes pieds nus 
Et fredonnes tout bas de vieux airs inconnus ; 
Et quand descend le soir au manteau d'écarlate, 
Tu poses doucement ton corps sur une natte, 
Où tes rêves flottants sont pleins de colibris, 
Et toujours, comme toi, gracieux et fleuris."(...)
Baudelaire, À une Malabraise in Les Fleurs du Mal


mercredi 29 août 2012

Anonymous de Roland Emmerich : et si ?


Et si Shakespeare, l'auteur si réputé que nous connaissons, n'avait en réalité jamais existé ? Selon le site Evene dans lequel vous pouvez lire la biographie de l'auteur, on peut lire ceci : "on le suppose établi à Londres en 1588 - cette période de sa vie demeure mystérieuse pour les historiens". Et en cherchant un peu plus sur la toile, on peut se rendre compte que de nombreux historiens et auteurs se sont interrogés sur la possible invention de Shakespeare. C'est l'histoire d'Anonymous : et si Shakespeare n'avait pas vraiment existé? 

Ce film raconte la possible histoire de l'auteur, dont le nom serait né de diverses intrigues entre aristocrates et personnes de la Cour de la reine Elizabeth. 
Les acteurs y sont tous plus performants les uns que les autres. J'y ai retrouvé avec un plaisir non dissimulé l'acteur Rhys Ifans, déjà vu et adoré dans The Boat that Rocked (Good morning England), dans la série Neverland et plus récemment dans le dernier Spiderman. Dans Anonymous, il interprète à merveille le rôle  du comte d'Oxford. Petite mention également pour l'acteur Jamie Campbell qui joue le comte d'Oxford "jeune"et que certains avaient déjà aperçu avec Eva Green dans la série Camelot. 

Et pour finir, sachez que le réalisateur, Roland Emmerich, est loin d'être un débutant : c'est le réalisateur des films Le jour d'après, et Independence day.

Vous en dire plus serait tout vous dévoiler. Personnellement le résumé trouvé sur le dvd a suffi à me convaincre :

"C’est l’une des plus fascinantes énigmes artistiques qui soit, et depuis des siècles, les plus grands érudits tentent de percer son mystère. De Mark Twain à Charles Dickens en passant par Sigmund Freud, tous se demandent qui a réellement écrit les œuvres attribuées à William Shakespeare. Les experts s’affrontent, d’innombrables théories parfois extrêmes ont vu le jour, des universitaires ont voué leur vie à prouver ou à démystifier la paternité artistique des plus célèbres œuvres de la littérature anglaise. A travers une histoire incroyable mais terriblement plausible, ''Anonymous'' propose une réponse aussi captivante qu’impressionnante. Au cœur de l’Angleterre élisabéthaine, dans une époque agitée d’intrigues politiques, de scandales, de romances illicites à la Cour, et de complots d’aristocrates avides de pouvoir, voici comment ces secrets furent exposés au grand jour dans le plus improbable des lieux : le théâtre…"




vendredi 24 août 2012

Mais pourquoi est-ce que j'aime autant la British culture ?

Serais-je tombée dans la "Marmite" quand j'étais petite ? Où bien est-ce parce que j'ai quelques origines familiales écossaises ? Est-ce parce qu'étant petite j'adorais les Spice Girls, me tordais de rire devant les aventures de Mr Bean et me goinfrais de chocolat Cadbury ?
Je ne sais pas vraiment. Mais ce que je sais, c'est qu'en grandissant j'ai développé une attirance vers le pays de Sa Majesté qui peut parfois devenir incontrolable (ne pas me laisser seule dans une boutique de souvenirs à Londres, cela risque de dégénérer...).

Et comme cette année on a é-nor-mé-ment parlé du Royaume-Uni (entre le mariage de Kate et William, les JO et le Diamond Jubilee...), je peux, sans trop me faire remarquer, vous parler de ce que préfère dans la culture anglaise.



1- God save the Queen

Je ne connais pas beaucoup de choses concernant la reine Elizabeth II, mais je peux vous dire que quand elle était jeune elle était très jolie, qu'elle collectionne les poivrières, et qu'elle sait réparer les moteurs (elle l'a appris à l'armée). Son anniversaire est en avril mais elle le fête en juin pour être sûre qu'il fasse beau. Et si j'en crois le roman d'Alan Bennett dont je vous parlais ici, elle ne lit pas beaucoup, faute de temps libre, mais si elle se mettait à la lecture, cela pourrait être fatal pour son règne...

Jubi-quoi ? Cette année c'est le Diamond Jubilee : le 50ème anniversaire du sacre de la reine, ça se fête quand-même !





2- It's tea time !

Le rituel du thé est né au XVIIème siècle. La coutume est passée du milieu noble au milieu bourgeois, sa fonction étant de combler le petit creux de la fin d'après-midi en attendant le diner. Le thé est donc toujours accompagné de patisseries (c'est souvent même le plus important dans le rituel du thé!), comme par exemple les célèbres scones. Quand aux cupcakes, ces petits gateaux originaires des Etats-Unis, qui étaient autrefois cuisinés dans de vraies tasses, ils ont petit à petit envahi l'heure du thé, pour mon plus grand plaisir :)


How Alice Hides, by Lissy Elle Laricchia 

3- Tous ces personnages qui peuplent mon univers...

Mary Poppins, Peter Pan, Alice, Jeannot Lapin de Beatrix Potter, Robin des Bois,  ou plus récemment Harry Potter, tous sont issus de la littérature de jeunesse britannique, et tous ont été à l'origine d'une quantité de représentations de l'enfance, et adaptées de nombreuses fois. L'impact de la littérature de jeunesse britannique sur l'imaginaire collectif semble infini, rien qu'en voyant un lit à barreaux je pense à Mary Poppins, en apercevant Big ben je pense à Wendy et ses frères, en voyant une tasse de thé je pense au Chapelier Fou... 



jeudi 16 août 2012

En parlant d'optimisme... Le Club des Incorrigibles Optimistes, Jean-Michel Guenassia

Le club des incorrigibles optimistes m'a suivi pendant le début de l'été. Si l'an dernier le livre qui m'a le plus touchée était La Ballade de Lila K de B. Le Callet, cette année c'est Le Club des Incorrigibles Optimistes qui m'a le plus emballée. 
"Optimiste" n'est pas le mot qui a pu décrire mon état d'esprit en ce début d'été 2012, mais c'est ainsi qu'il se termine. Ce livre fait partie de ceux qu'on n'a pas envie de terminer. On traine, on le ferme à la fin d'un chapitre pour mieux le savourer, on griffonne dans les marges, on corne les pages, on recopie des passages... On aurait voulu connaître Paris dans les années 1960, on a envie de lire tout Sartre et tout Camus, on a l'impression d'être dans les coulisses de l'Histoire...

Voilà l'histoire (bien-sûr je ne vous dévoile pas tout) : 
Michel avait 12 ans en 1959. Pendant les années 1960, il a découvert dans l'arrière-salle d'un bar où il jouait au baby-foot un club d'échecs. Ce club d'échecs est le repaire d'un groupe d'hommes qui ont tous fui les pays communistes de l'Europe de l'Est, il est également fréquenté par les auteurs Kessel et Sartre. Tous ces hommes deviendront les amis du narrateur, qui grandira à leurs côtés, et qui découvrira leurs terribles secrets au fil de l'histoire. 


Au départ ce livre me semblait inaccessible, compte-tenu de mon manque de connaissances sur l'émergence du communisme en Europe de l'Est durant les années 1960. Mais sur les conseils d'une miss Paris IV qui n'en savait pas beaucoup plus que moi sur le sujet, je me suis jetée à l'eau. Et au bout de quelques pages ce fut le coup de coeur absolu. 

Quelques citations : 

"On redoute toujours de perdre la mémoire. C'est elle la source de nos maux. On ne vit bien que dans l'oubli. La mémoire est le pire ennemi du bonheur. Les gens heureux oublient." (p.434)

"Le pire est devant nous. Réjouissons nous de ce que nous avons." 


"Il y a dans la lecture quelque chose qui relève de l'irrationnel. Avant d'avoir lu, on devine tout de suite si on va aimer ou pas. On hume, on flaire le livre, on se demande si ça vaut la peine de passer du temps en sa compagnie. C'est l'alchimie invisible des signes tracés sur une feuille qui s'impriment dans notre cerveau. Un livre, c'est un être vivant. Les gens, rien qu'à les voir, vous savez à l'avance si vous serez leur ami." (p.332)

mercredi 15 août 2012

Jusqu'à ce que la fin du monde nous sépare, le coup de coeur de la semaine


Jusqu'à ce que la fin du monde nous sépare, de son titre original "Seeking a friend for the end of the world", est un film drôle, certes. Un peu sombre par moments, aussi. Mais sous ses airs de comédie, ce film cache une intrigue très prenante, des personnages profonds, et il vous fera réfléchir à coup sûr.

Je ne crois pas qu'il soit nécessaire de vous raconter l'histoire de ce film, car la bande-annonce a suffi pour me convaincre d'aller le voir. Simplement je peux vous dire que la découverte des personnages, de l'intrigue et des messages transmis  par cette histoire fait que j'ai encore plus été prise dans le film que si j'avais déjà connu l'histoire. Les acteurs sont excellents dans leurs rôles respectifs. Le personnage joué par Keira Knightley est impressionnant par son optimisme et son envie de profiter de chaque moment, et celui joué par Steve Carell est quant à lui bien plus profond qu'il n'y parait.
La musique est très présente dans ce film, tellement présente que grâce au personnage joué par Keira Knightley on a tout de suite envie de se constituer une collection de vinyles !

J'en ai bien trop dit, je termine en vous conseillant de juger par vous même en allant voir le film, et en vous montrant la bande-annonce de "Seeking friends for the end of the world" :

samedi 11 août 2012

L'univers de Tim Walker

Tim Walker est un photographe qui fait partie de ceux dont on voit souvent les photographies sans savoir qu'elles sont de lui. Ce sont très souvent des photos de mode, puisqu'il est photographe pour Vogue depuis plus de 15 ans, mais ce sont aussi des photos pour des publicités, des portraits, et plus récemment, des images en mouvement. Les thèmes que l'on retrouve dans ses photos vont du rêve au cauchemar, du beau au bizarre, du touchant au presque répulsif. Toutes proposent des décors impressionnants par leur richesse et leurs couleurs. Voici une sélection de celles qui m'ont le plus touchée : 

 Kate moss & Lady Elizabeth Longman,
Love Magazine, 2012.



À gauche, cette photo de Kate Moss et Elizabeth Longman fait partie de toute une série de photos de Kate Moss parues dans le magazine Love en 2012. Celle-ci est ma préférée, même si les photos parues dans cette revue ont toutes une particularité, un univers particulier, qui nous donne envie de chercher plus loin, d'aller voir... Quant au regard du mannequin, il est toujours aussi perçant, précis, ils nous envoute à coup sûr. 




 Lindsey Wixon, Italian Vogue, 2011.





Les photos suivantes m'ont plu car elles font toutes référence au rêve, ainsi qu'au monde de l'enfance qui ne nous quitte jamais vraiment, et qui peut parfois devenir assez... envahissant ! 
  



'IT RAINED OUTSIDE, SO WE CAMPED INSIDE', CHANTERS HOUSE, DEVON, ENGLAND, 2002.

BEDS ON CARS NORTHUMBERLAND, ENGLAND, 2004.

EGLINGHAM STREAM, NORTHUMBERLAND, ENGLAND, 2004.

A gauche : HELENA BONHAM-CARTER & TIM BURTON FRYING DINNER,  SUFFOLK, UK, 2008 BRITISH VOGUE
A droite : HELENA BONHAM CARTER LONDON, UK, 2012 BRITISH VOGUE























Mes préférées, ces photos d'Helena Bonham Carter en sexy Cruella, et avec Tim Burton, en couple bien "Burtonien" qui fait la cuisine... 

MALGOSIA BELA & HER SHADOW SOLDIERS BEHIND DOOR, GLEMHAM HALL, SUFFOLK, UK, 2009 ITALIAN VOGUE

J'espère que ce petit tour d'horizon des photos de Tim Walker vous plaira autant qu'à moi, et qu'il vous donnera envie d'aller visiter son site, timwalkerphotography.com, où vous trouverez sa biographie, de nombreuses photos prises dans des décors renversants, proposant toutes un univers différent et très esthétique, ainsi que ses "moving images": des extraits de courts métrages qu'il a lui même réalisés en s'inspirant de romans.

dimanche 5 août 2012

My masterpiece : tarte framboise meringuée

Pic by Styckjeff




Après une tentative avortée (désolée mes miss Paris IV adorées c'est sur vous que c'est tombé!), j'ai réussi à faire une tarte à la framboise meringuée dont je ne suis pas peu fière. J'ai utilisé une pâte sablée toute faite, cette recette pour la préparation à la framboise, et ma recette perso (=un mélange de google, de youtube et de multiples blogs culinaires) pour la meringue !








Ingrédients : 

- Pâte sablée

- Pour la base framboise : 
400g de framboises surgelées
75g de sucre en poudre
3 c.à soupe de maïzena
3 jaunes d'oeufs
30g de beurre

- Pour la meringue 
3 blancs d'oeuf
100g de sucre en poudre


Préparation (il m'a fallu au moins 2heures pour tout bien faire) : 

1/ Faire décongeler les framboises. 

2/ Faire cuire la pâte sablée "à blanc" : l'étaler dans un moule à tarte sur du papier sulfurisé, mettre une autre couche de papier sulfurisé par-dessus et mettre une bonne couche d'haricots secs pour que la pate ne monte pas. Enfourner 20min à 180°c., puis laisser refroidir. 

3/ Préparation à la framboise : 
- Dans une casserole, mélanger les framboises et le sucre. Mettre sur feu doux et porter à ébullition.
- Délayer la maïzena dans 5cl d'eau. L'incorporer à la casserole.
- Laisser sur feu doux et mélanger sans cesse jusqu'à l'obtention d'une pâte épaisse.
- Hors du feu ajouter les jaunes d'oeuf un par un puis le beurre.

4/ Verser la purée de framboise sur le fond de tarte refroidi et enfourner 10 min à 180°c.


5/ Préparation de la meringue : 
Ajoutez une pincée de sel aux blancs d'oeufs, puis montez les blancs en neige ferme. Ajoutez le sucre progressivement, tout en battant rapidement. Quand votre meringue est prête, elle forme ce qu'on appelle un "bec d'oiseau" (elle ne coule pas).





6/ Mettre cette meringue sur la base de framboise à l'aide d'une poche à douille, puis remettre au four pendant 20 min.

Laisser refroidir avant de servir. 
Pic by Jeff <3

samedi 4 août 2012

Julie & Julia, the movie



Comme vous l'avez certainement remarqué, en ce moment je cherche continuellement de nouvelles occasions de cuisiner. Peut-être est-ce un besoin de réussite... En tous cas, la semaine dernière j'ai eu l'occasion de voir ce film, Julie & Julia, et je me suis dit qu'il fallait vous en parler.

Voilà l'histoire : Julia s'est mariée à 40 ans, elle déborde de bonne humeur, et ce qu'elle préfère dans la vie, c'est manger. C'est pourquoi, en arrivant à Paris en 1949 elle décide d'apprendre à cuisiner, ce qui fera son succès. En 2003, Julie est une New-Yorkaise qui n'a pas pu concrétiser son rêve de devenir écrivain. Alors elle travaille dans un call center, où ses journées sont plus tristes les unes que les autres. Mais quand elle rentre le soir, elle se change les idées en cuisinant, jusqu'au jour où elle décide de créer un blog et de réaliser en 365 jours les 524 recettes du livre de Julia Child, Mastering the art of french cooking. Ces deux histoires racontées en parallèle débouchent toutes deux sur une carrière d'écrivain. Plus qu'une carrière, ce que recherchent ces deux personnages, c'est surtout la recette pour devenir une meilleure personne...


Ce film m'a beaucoup parlé : je me suis assez retrouvée dans le personnage de Julie, qui est à la recherche de reconnaissance, et qui aimerait pouvoir enfin finir quelque chose, ce qu'elle parvient à faire grâce à son projet de blog, et ceci lui donnera une belle leçon de vie. Ensuite, je me suis dit que ce film ferait désormais partie de ceux qui me redonnent le sourire, parce qu'il finit bien. Et enfin, ce film m'a donné envie de faire encore plus souvent la cuisine, espérons que je puisse concrétiser cette envie à l'avenir !

My favorite quotes : 
"I'm Julia Child, bon appétit !" (Julia)

"You know what I love about cooking? I love that after a day when nothing is sure and when I say nothing, I mean nothing. You can come home and absolutely know that if you add egg yolks to chocolate and sugar and milk, it will get thick. That's such a comfort." (Julie)


"You are the butter to my bread, you are the breath to my life.You are the butter to my bread, you are the breath to my life." (Paul, le mari de Julia)