Lire en marchant, sourire en lisant : Le mec de la tombe d'à côté.

Encore un livre que j'ai failli lire de nombreuses fois, mais à chaque fois qu'il croisait mon chemin je trouvais qu'il n'était pas temps pour moi de lire un roman qui semble-t-il avait pour thème de départ la mort... Tout faux ! C'est en lisant un article sur un autre roman de l'auteur que j'ai décidé de me jeter à l'eau. Voilà ce que j'ai découvert : 

- cette histoire ne tourne pas autour de la mort

- ce roman est tout sauf sombre : c'est frais, c'est drôle, c'est même beau. 

Petit teaser : Désirée va régulièrement visiter la tombe de son mari. A coté de celle-ci se trouve la tombe des parents de Benny, qui vient lui aussi très souvent embellir la tombe parentale au moyen de gigantesques couronnes de fleurs. Elle le trouve prétentieux et ostentatoire, il la trouve insipide, "beige". Pourtant, ils viennent de rencontrer leur âme soeur. 

Ceci n'est que le début de ce roman dont le ton est assez ironique, dont l'écriture est d'une grande clarté. En lisant la quatrième de couverture, on connait déjà la fin. Et pourtant, le lire pour savoir comment tout cela va arriver est un réel plaisir. 

Vous l'aurez compris, ce roman est arrivé à un bon moment pour moi, j'ai aimé le lire parce qu'il m'a passionnée, m'a fait rire, et qu'il m'a même fait réfléchir.
Enfin, sachez que ce roman a une suite : Le caveau de famille, que j'ai lue également, mais qui ne m'a pas autant plu que le premier : j'aurais préféré que l'auteur me laisse imaginer un futur différent pour l'héroïne. 

D.I.Y n#14 - Tu fais quoi cet aprem ? Je fabrique des sachets de thé avec des filtres à café, et toi ?

Comme je vous l'avais indiqué précédemment, Emma du site A beautiful mess m'a autorisée à traduire quelques articles de mon choix en français, et ce D.I.Y. m'a semblé tout à fait approprié à la saison ! Surtout qu'on m'a récemment offert un thé en vrac tout droit venu des Maldives, que je ne pouvais déguster, faute pince à thé : grâce à ce tutoriel, tout s'est arrangé !

Matériel :

- Filtres à café (3 filtres pour 9 sachets)

- Ciseaux

- Fil à broder + à coudre, aiguille (ou machine à coudre)

- Petites formes en carton (j'ai choisi comme sur A beautiful mess de faire des petits coeurs en papier cartonné)

- Agrafeuse

- Thé en vrac

Marche à suivre :

- Tracer la forme d'un rectangle de 4 x 6,5 cm sur un filtre à café (il y a la place pour 3 rectangles sur un filtre si on se débrouille bien)




- Découper selon les contours : on obtient deux rectangles de papier. 

- Coudre les deux parties ensemble, en laissant un côté libre pour pouvoir mettre le thé.

- Mettre une cuillère à café de thé dans le sachet, puis le refermer en cousant le dernier côté. 

- Replier deux coins du sachet, placer un morceau de fil à broder entre les deux coins, replier le tout et mettre une agrafe pour tout fixer

                 




- Avec de la colle, fixer vos formes en papier au bout du fil brodé. 








  

 
                               3 à 5 minutes dans de l'eau bouillante, et voilà, vous n'avez plus qu'à déguster ! 

Detachment : le film de Tony Kaye

Alors que ma première rentrée "de l'autre côté" se rapproche, j'ai décidé de vous parler de ce film que j'ai vu il y a quelques semaines et qui m'a laissée perplexe. Peut-être avais-je besoin de ce temps pour réaliser la grandeur de la chose : parce que ce film est grand, c'est incontestable.

Voilà l'histoire : Henry Barthes est un professeur remplaçant, qui est affecté pour trois semaines dans un lycée dit "à risque" de la banlieue de New-York. Le destin de ce professeur semble se mêler à celui de ses élèves. Lui qui au départ ne laisse rien paraitre et semble intouchable sortira métamorphosé de ces trois semaines qui changeront profondément sa vision des choses.  

Ce film pose les questions qui font de plus en plus mal à l'école : violence, relations entre professeurs et élèves, implication des parents, désoeuvrement des équipes pédagogiques. Mais il n'entre pas dans les clichés, et ne présente pas un tableau complètement noir ni une vision idyllique. Il propose simplement une vision réaliste de ce genre de situation,  posant un regard à la fois critique et plein d'espoir sur l'éducation.
Le casting de ce film est parfait : le personnage principal est magnifiquement incarné par Adrien Brody, qui encore une fois nous laisse sans voix avec un seul de ses regards. On retrouve également Lucy Liu qui interprète le rôle d'une conseillère d'orientation au bord du gouffre, et dont la prestation est à couper le souffle.

DIY n#13 par Arielle - Passer dentelle à son poignet

Si je vous dis Cruciani ? Vous me dites ?... Non ? La fureur des bracelets en dentelle made in Italy ne vous a pas encore touchées, chères françaises?

Ça ne saurait tarder… 

Cependant, chauvine et/ou adepte du on-est-toujours-mieux-servie-que-par-soi-même que je suis, je choisis le DIY !

La dentelle c'est bien trop délicatement intime et émotionnel pour ne pas vouloir y accorder tous les caprices de couleurs et de matières, vous ne trouvez pas?

Voici donc ce DIY très rapide à réaliser, vous trouverez tout le matériel nécessaire à la mercerie Moline de la rue d'Orsel (Paris 18)

Matériel :

- 30 cm de ruban de dentelle (le modèle choisi est disponible à la mercerie)

- 30 cm de ruban (largeur entre 5 et 6mm)

- colle

- kit fermoir étain (couleur argent également disponible) : fermoir + 2 embouts à serrer

- pince

Step 1

Prendre la mesure du poignet. 

Attention il convient de tenir compte de la taille du fermoir : le bracelet est plus joliment porté lorsque la dentelle est à même la peau. 

Garder du tissu "plein" à chaque extrémité pour fixer le fermoir : par conséquent, ne pas couper la dentelle en plein milieu d'un trou.

Step 2

Faire passer le ruban par les trous centraux de dentelle.

Step 3

Couper dentelle et ruban à la même hauteur. Glisser de la colle à l'intérieur de l'embout à l'aide d'un objet pointu (exemple : pique en bois). Insérer l'extrémité et presser pour fermer. À l'aide de la pince, achever de bloquer le tissu dans le fermoir en exerçant des pressions dans la longueur et la largeur de l'embout. Laisser la colle sécher 5 minutes.

Step 4

Ouvrir l'anneau, glisser l'une des parties du fermoir et glisser l'ensemble dans l'anneau de l'embout. Fermer l'anneau à l'aide de la pince.

Idem pour l'autre extrémité du bracelet.

Et voilà ! J

D.I.Y. by Arielle A.

Et si on allait se perdre dans Montmartre ?

Il y a quelques mois, je suis tombée sur cet article et ces superbes photos qui m'ont captivée, et je me suis dit que quand même, il faudrait qu'un jour j'aille voir  "en vrai" ce chateau qui est tout près de chez moi. Dimanche dernier, après un goûter entre cousines, nous avons décidé d'aller se promener dans Montmartre. J'ai sauté sur l'occasion : pas question d'aller voir le Sacré Coeur, la place du Tertre ni les Abbesses, on irait voir le chateau des brumes. Nous voilà parties sous un soleil de plomb pour une ascension de la butte, ponctuée de quelques pauses pour admirer les jolis volets des maisons reprendre notre souffle.

Près de l'allée des Brouillards, pic by Lo

Une fois arrivées près du but, je réalise en regardant mon plan qu'il n'existe pas d'allée des brumes à Montmartre... Heureusement, je réalise mon erreur, et nous voilà reparties vers l'allée des Brouillards, qui existe bien ! Après un ou deux trois ou quatre détours malencontreux (qu'on se le dise, je ne sais pas lire un plan), nous avons fini par trouver l'allée des Brouillards.

Chateau des Brouillards,
Pic by Bee Girl  #EtsionsepromenaitàParis

Allée des brouillards, pic by Lo

J'avais lu dans ce fameux article que le château des brouillards avait été construit au XIXème siècle sur les vestiges d'une ferme médiévale. Délaissé, le chateau est tombé en ruines. Il est alors devenu lieu de refuge pour les marginaux, les artistes (comme par exemple le dessinateur Poulbot dont le personnage est devenu un des mythes de Montmartre). 

Statue de Saint-Denis, pic by Lo

À côté de l'allée des Brouillards se trouve aujourd'hui le parc Suzanne Buisson, qui était autrefois le parc du chateau des Brouillards et dans lequel se trouve la statue de Saint-Denis. 

Anecdote-qui-n'intéresse-que-moi-mais-j'aime-bien-la-raconter-parce-que-je-trouve-ça-cool : la statue de Saint-Denis porte sa tête au-dessus d'une fontaine : pourquoi ? Parce que selon la légende, après s'être fait trancher la tête, il aurait gravi la butte Montmartre et l'aurait lavée dans cette fontaine, puis aurait ensuite continué sa marche jusqu'à ce qu'il s'écroule, à l'emplacement de l'actuelle ville de Saint-Denis. 

Pic par ici 

A' travaillait déjà pour vivre

et les soirs de givre,

dans l'froid noir et glaçant,

son p'tit fichu sur les épaules,

a' rentrait par la rue des Saules,

rue Saint-Vincent.

Elle voyait dans les nuit gelées,

la nappe étoilée,

et la lune en croissant

qui brillait, blanche et fatidique

sur la p'tite croix d'la basilique,

rue Saint-Vincent.

A. Bruant chanté par Yves Montand, Rue Saint Vincent

D.I.Y. #12 : Vive la rentrée !

Avec Noël et les départs en vacances, il n'y a pas grand chose de plus euphorisant que la rentrée ! De nouvelles têtes, des nouvelles résolutions... et pour accompagner tout ça, de nouveaux cahiers. Pour ce qui sera je l'espère ma dernière rentrée du côté des élèves j'essaie d'arranger un peu mes petites affaires. Voici comment j'ai personnalisé mon cahier de brouillon :

Matériel : 

- une chemise en carton
- une pochette plastique
- un cahier de brouillon
- crayon, ciseaux, scotch
- tampon, encre (cf. DIY n#3)






Marche à suivre : 

1/ Découpez votre pochette plastique et la chemise en carton de façon à ce qu'elles recouvrent le cahier (attention la pochette plastifiée doit être plus large que le cahier : il faudra rabattre les bords pour les scotcher au cahier)



2/ Décorez comme vous le voulez la feuille cartonnée (j'ai choisi de la tamponner pour gagner du temps!)

3/ Disposez la feuille cartonnée sur la couverture du cahier, puis recouvrez de la pochette plastifiée

4/ Scotchez les rebords de la pochette plastifiée sur le cahier, et votre cahier est prêt !

Du coup maintenant, il n'y a vraiment plus qu'à se mettre au travail... Bonne rentrée !  

Quand nous étions enfants, pour que les lignes soient parfaitement droites on nous donnait de beaux cahiers quadrillés.

Quel repos de poser les mots un à un sur leur chemin bien sage tracé droit sur la page. Même si on fait encore des fautes d'orthographe les mots sont là tranquilles assis comme des chats.

Un sujet, un verbe, un complément direct, et le papier réglé beau comme des rails de train.

Plus tard, on écrit sur du papier tout blanc qui ressemble à la vie qu'ont les grandes personnes. Elles sont libres de faire ce qu'elles veulent. Il n'y a pas de ligne pour bien ranger les mots.

Claude Roy  ("L’étonnement du voyageur")

Sophie Calle is back in town !

En voilà une rentrée qui commence bien : avec une exposition de la dernière oeuvre de Sophie Calle, "Pour la première et la dernière fois". Si elle est exposée dans la galerie Emmanuel Perrotin, c'est pour être vendue, mais peu importe, ce qui compte c'est que nous puissions aller la voir ! 

La dernière image, Sophie Calle

L'oeuvre a été créée à Istanbul, elle est en deux parties. L'une s'appelant "La première fois" et qui est composée de videos réalisées par l'artiste qui a filmé des personnes voyant la mer pour la première fois.  

L'autre s'appelant "La dernière image", et qui est une série de textes et de photographies dont le départ est une question posée par Sophie Calle à des aveugles : "pouvez-vous décrire ce que vous avez vu pour la dernière fois?", cette oeuvre boucle l'oeuvre "Les aveugles" commencée dans les années 1980.

Si comme moi vous êtes curieux de découvrir "en vrai" des oeuvres de Sophie Calle, courez à la Galerie Perrotin du 8 septembre au 27 octobre 2012 !

Et pour en savoir plus à propos de l'artiste, c'est par ici !