dimanche 19 mai 2013

Joël Dicker, La vérité sur l'affaire Harry Québert : mon coup de coeur littéraire



Enfin je peux vous parler de ce roman ! Alors oui, il a reçu le Grand prix de l'Académie Française et le Prix Gongourt des lycéens, ce qui est déjà un bon indicateur. Mais je vais quand même vous donner mon avis : pour moi, c'est la révélation de l'année. Oui, carrément. Cela faisait des mois que je recherchais un roman dans lequel me plonger, et duquel je ne pourrais pas décoller... J'ai trouvé celui-ci sous le sapin de Noël, et il se trouve qu'il est parfait pour ça. 

J'ai terminé ce roman de presque 800 pages en quelques semaines sans aucune peine, car il est tout simplement captivant. Voici un petit aperçu de l'intrigue qui m'a tant passionnée : 
C'est l'histoire de Marcus Goldman, un jeune écrivain ayant connu un succès fulgurant avec son premier roman, et qu'on trouve au début du roman en pleine crise de page blanche. Ne trouvant aucune inspiration, il va chercher le calme et l'inspiration chez son mentor, le célèbre auteur et professeur de littérature Harry Québert. Mais ce n'est pas l'inspiration qu'il va trouver à Aurora. C'est un mystère qu'il va essayer de résoudre : le professeur Harry Québert se retrouve accusé du meurtre d'une jeune fille de 15 ans avec qui il avait vécu une histoire d'amour et qui avait disparu 30 ans auparavant. Convaincu de l'innocence d'Harry, Marcus décide de mener l'enquête afin de rétablir la vérité sur l'affaire, ce qui le mènera à l'écriture de son prochain roman : L'Affaire Harry Québert

Une intrigue dans laquelle on plonge directement, et un mystère qui va se dévoiler petit à petit, avec un rebondissement de taille à chaque chapitre. Tous les personnages ont un secret, qui sera dévoilé à un moment clé. Ce qui m'a plu dans ce roman, c'est l'alternance entre les moments d'enquête et les passages de rédaction de roman, entre lesquels sont insérés des conseils que le professeur a donné à Marcus sur l'écriture. 

Ce livre est indéniablement un coup de coeur, c'est le genre de roman qu'on regrette d'avoir terminé aussi vite ! 

mercredi 15 mai 2013

Keith Haring : The Political line, 19 avril-18Août 2013 - MaM


Quelle expo mes amis, quelle expo... Je crois qu'il va me falloir du temps pour m'en remettre, ou bien que j'y retourne juste pour le plaisir de plonger dans l'art de Keith Haring! 

Self-portrait, 1985


Keith Haring est un artiste américain né en 1958, et décédé en 1990, à tout juste 31 ans
. De la fin des années 1970 à la veille de sa mort, il n'a cessé de créer. Son but : mettre l'art à la portée de tous. Quitte à offrir ses oeuvres, à les imprimer sur des t-shirts et des badges et les vendre pour une poignée de dollars, à peindre dans le métro ou dans la rue. Parce que c'est ce que j'aime le plus dans sa démarche : si l'on trouve aujourd'hui les dessins de Keith Haring partout, c'est parce qu'il a réussi. Il a mis l'art à la portée de tous, ses messages sont passés. Peut-être un peu trop tardivement pour certains, mais le résultat y est.  





La rétrospective qui lui est proposée au MaM a pour objectif de montrer à quel point l'art de Keith Haring est chargée de messages politiques.


Que ce soit à travers des oeuvres contre le racisme, contre l'Apartheid, ou pour la reconnaissance et le dépistage du sida, contre le capitalisme, le développement des armes nucléaires, ou encore pour faire prendre conscience des dangers de la pollution, les oeuvres de Keith Haring portent toutes un message, même si ce message est simplement positif, chargé de bonne humeur .

Ce qui m'a fascinée dans les oeuvres de cet artiste, c'est leur côté primitif : il utilise des symboles simples (l'homme, l'animal, le baton, les rayons...) tous chargés d'un sens fort, et qu'il utilise comme code pour faire passer un message, pour exprimer un sentiment fort, qui sort souvent de l'inconscient. Et plus ces symboles sont répétés, plus ils prennent un sens fort, ce qui rend sur certaines de ces oeuvres des suites symboliques qui s'apparentent presque à des hiéroglyphes. 





"Art lives through the imaginations of the people who are seeing it. Without that contact, there is no art. I have made myself a role as an image-maker of the twentieth century and I daily try to understand the responsibilities and implications of that position. It has become increasingly clear to me that art is not an elitist activity reserved for the appreciation of a few, but for everyone, and that is the end toward which I will continue to work." * 
Keith Haring, 1984.

Untitled, 1984

Bibliographie : 
- Dvd : Keith Haring, le petit prince de la rue, Christina Clausen 
- Livre : Keith Haring, une vie pour l'art, Alexandra Kolossa, Taschen, 2013
- Site internet : Haring.com
Et bien sûr l'exposition The political line, ouverte jusqu'au 18 Août 2013 au musée d'art moderne de Paris. (Site internet du musée)


* Traduction : "L'art vit de l'imagination des gens qui le regardent. Sans ce contact, il n'y a pas d'art. Je me suis donné le rôle d'un faiseur d'images du 20ème siècle et j'essaie tous les jours de comprendre lees responsabilités et les implications de cette position. Il devient de plus en plus clair pour moi que l'art n'est pas une activité élitiste réservée à l'appréciation de quelques-uns, mais qu'il est là pour tous, et c'est le but vers lequel je continuerai de travailler." (source: Haring, Une vie pour l'art Alexandra Kolossa, Taschen, 2013)


vendredi 10 mai 2013

Recette des petits-beurre au chocolat et au citron






Un petit classique de temps en temps, ça ne fait pas de mal ! C'est ce que je me suis dit en cuisinant ces petits-beurre, que j'ai réalisés grâce au coffret Larousse, L'atelier des petits-beurre. J'ai choisi de réaliser deux sortes de petits-beurre : chocolat et citron.


Ingrédients : 

- 200g de sucre en poudre
- 200g de beurre demi-sel
- 12,5cl d'eau
- 1 pincée de sel
- 500g de farine 
- 1/2 sachet de levure chimique 

Pour les petits-beurre au chocolat, ajoutez 50g de cacao en poudre, et pour ceux au citron, 2 citrons. 
Préparation des petits-beurre au chocolat : 

1/ Dans une casserole, placez à feu doux le sucre, le beurre, l'eau et le sel. 

2/ Dans un saladier, mélangez la farine, la levure et le cacao, ajoutez le liquide refroidi. 

3/ Travaillez la pate, d'abord à la cuillère en bois puis à la main. Enveloppez la pâte dans du film alimentaire et réservez au frais pendant au moins 3 heures. 

4/ Quand la pate a durci, préchauffez le four à 180°, farinez un plan de travail puis étalez finement la pâte à l'aide d'un rouleau à patisserie. 

5/ À l'aide de l'emporte-pièce,découpez les petits-beurre dans la pâte et déposez-les sur une plaque à pâtisserie sur laquelle vous aurez étalé une feuille de papier sulfurisé

6/ Enfournez pour 12 minutes environ, et laissez-les refroidir avant de les déguster. 


Préparation des petits-beurre au citron : 




Comme pour ceux au chocolat, en ajoutant le zeste et le jus des citrons à l'étape 1/. 









Pour en savoir plus :

Bon goûter ! 

lundi 6 mai 2013

L'écume des Jours en images, enfin!



Quel bonheur de pouvoir enfin voir porté sur un écran l'univers imaginé par Boris Vian. Ce film de Michel Gondry est une merveille. Le réalisateur s'attaquait à un monument de la littérature française, plein de poésie, parfois très sombre, et dont le monde regorge de fleurs et de drôles de technologies. Pas effrayé de le transposer au cinéma, Gondry y a ajouté sa pâte, il a inventé de nouvelles machines, décalé certaines scènes, en a ajouté d'autres, sans jamais trahir l'oeuvre initiale. 

Je ne vais pas vous raconter le scénario, mais je tenais à partager mon avis tout à fait subjectif sur ce film, qui était très attendu et qui pour moi a su tenir ses promesses. D'abord, le casting, qui peut sembler surfait, tape-à-l'oeil, est tout ce qu'il y a de plus sérieux. Romain Duris porte le personnage de Colin comme un gant, tout comme Audrey Tautou porte celui de Chloé. Quant à Gad Elmaleh, Omar Sy et Charlotte LeBon, ils collent tout à fait à leurs personnages et aux dialogues repris du roman. 

L'univers de l'Ecume des Jours n'étant pas du tout celui des bisounours, j'ai beaucoup aimé la façon dont il a été peint dans ce film, à coups d'arrache-coeur, d'ouvriers passés à la moulinette, de petites souris grises au destin similaire à celui des personnages, au milieu de promenades en nuage et de fleurs vite fanées, le tout sur des musiques de Duke Ellington et de jolies mélodies. 

Vous l'aurez compris, je ne peux que vous conseiller de courir voir le film au cinéma !


mercredi 1 mai 2013

La recette des muffins fraise, pomme, amandes

Cultivez-moi se réveille après quelques semaines d'inactivité, et il n'y a rien de mieux pour démarrer qu'une bonne recette de muffins ! 



J'ai trouvé cette recette dans le livre Quand Katie cuisine, écrit par la célèbre blogueuse Katie Quinn Davies.



Ingrédients pour 12 muffins : 


- 185g de farine à levure incorporée
- 65g de poudre d'amandes
- 130g de sucre en poudre
- 2 cac de levure chimique
- 1,5 cac de cannelle en poudre
- Le zeste finement rapé d'un demi citron
- 1 bonne pincée de sel fin
- 2 cac de vanille liquide
- 120g de beurre doux fondu
- 1 pomme pelée et coupée en petits dés
- 6 grosses fraises équeutées et coupes en quartiers
- 50g d'amandes effilées 
- 1 ou 2 cuillères à soupe de cassonade  




Préparation : 

1/ Préchauffez le four à 180°, déposez des caissettes en papier dans des moules à muffins, 

2/ Dans un saladier, mélangez bien la farine, la poudre d'amandes, le sucre en poudre, la levure, la cannelle, le zeste de citron et le sel. 

3/ Dans un autre saladier, mélangez l'extrait de vanille, le beurre fondu et 18cl d'eau tiède. 

4/ Incorporez les ingrédients humides aux ingrédients secs en mélangeant avec une cuillère en bois. Ajoutez les dés de pomme et remuez délicatement. 

5/ Remplissez les moules de pâte aux trois quarts. Déposez deux quartiers de fraise au sommet de chaque muffin, puis parsemez-les d'amandes effilées et de cassonade. 

Cuisson : 

Enfournez 25 à 30 minutes à 180°c, et voilà !!!