mardi 24 février 2015

Une exposition et un roman qui se font écho : Paris MAGNUM et Un an après, d'Anne Wiazemsky

Paris Magnum, la capitale par les plus grands reporters, exposition gratuite, à l'Hôtel de Ville de Paris, prolongée jusqu'au 25 avril 2015. 
Paris Magnum, ce sont 150 photos pour nous raconter l'histoire de Paris et ses habitants des années 30 à nos jours, du Front Populaire à la mini-jupe en passant par les manifestations de mai 68, le tout sous l'oeil des plus grands reporters réunis par l'agence Magum, créée par un collectif de photographes, parmi lesquels Henri Cartier-Bresson, Robert Capa, et David Chim Seymour.  


Une exposition gratuite que nous propose l'Hôtel de ville de Paris, un bel argument pour mes amies et moi, qui avons fait de belles découvertes lors de cette visite.

Si je connaissais déjà bien certains photographes comme Robert Capa et Henri Cartier-Bresson dont j'ai retrouvé les photos avec un grand plaisir, j'ai découvert lors de cette exposition de nombreux reporters de talent, comme Marc Riboud, Raymond Depardon, et Bruno Barbey.
Leurs photos montrent un Paris réaliste, des personnages historiques et des parisiens pure souche, à des moments clés. Les photos de Marc Riboud sont celles qui m'ont le plus plu, avec leurs personnages atypiques comme cette bonne soeur qui semble draguer un chauffeur de taxi, ou les peintres de la tour Eiffel, qui semblent sortir tout droit d'un film de Gene Kelly ! 

Marc Riboud, 1953

Peintre de la tour Eiffel, Marc Riboud, 1953


Marc Riboud, 1953

Bruno Barbey, 1968


Les photographies de Mai 1968 racontées par une témoin directe : Anne Wiazemsky, dans son roman Un an après.

En regardant toutes ces photographies j'ai beaucoup pensé au dernier roman d'Anne Wiazemski, Un an après, qui raconte l'histoire de son auteur lorsqu'elle avait 20 ans, tout juste mariée à Jean-Luc Godard et qui s'est retrouvée dans les manifestations étudiantes en plein mai 68. Plus que le simple récit des aventures de cette jeune fille qui débute une carrière très prometteuse dans le cinéma, ce roman nous plonge dans le quartier latin alors que ce dernier s'embrase chaque soir de mai 1968. Accompagnée de son mari, et de leurs amis, Anne nous offre son regard de jeune fille, amie du jeune Dany Cohn-Bendit qui à cette époque était le leadeur du mouvement étudiant de Nanterre. Je me suis beaucoup attachée au personnage d'Anne, jeune femme pas si candide que ça, qui est même un modèle de la femme moderne, prête à s'émanciper à la fin de ce roman que j'ai eu beaucoup de plaisir à lire.
Bruno Barbey, 1967











































"Bien installée contre les oreillers, le bol de Nescafé à la main, je vis qu'il y avait aussi un transistor. 
- Je viens de l'acheter. On ne peut plus se passer d'écouter Europe numéro 1, et Radio Luxembourg, leurs journalistes sont formidables, ils se faufilent partout. Ce sont eux qui vont nous apprendre ce qui se passe!"

Nuit du 10 au 11 mai 1968, Quartier Latin, Bruno Barbey
"Aux alentours de onze heures, l'atmosphère commença à changer. Les groupes de curieux s'en allèrent comme ils étaient venus, spontanément, sans se concerter. Les grilles de protection des cafés se fermèrent, les marchands de glace disparurent. Nous retrouvions peu à peu l'ambiance tendue de ces derniers jours et la présence nombreuse de journalistes à pieds ou à moto nous le confirma. Quelque chose de menaçant se préparait, c'était évident, inévitable. (...) Les jeunes étaient très nombreux et déterminés à s'organiser pour la lutte. Beaucoup avaient le visage masqué par un foulard."

Sur la photo, Anne Wiazemsky et Valérie Lagrange, mai 68

"Un photographe du groupe de Chris Marker nous prit en photo. On m'y voit de profil, avec la ravissante parka grise dessinée par Rosier, que je portais tous les jours, à cette époque. Valérie, de face, a une chemise roumaine brodée à la mode hippie. Nous fumons chacune une cigarette. Autour, des silouhettes floues s'agitent dans la nuit. Sur nos visages une même tension, une même attente de l'inévitable."


Citations d'Anne Wiazemsky, Un An après.

mardi 17 février 2015

Douceur d'hiver : tarte aux myrtilles et crème au mascarpone

C'est une grande envie de myrtilles qui m'a donnée l'idée d'élaborer cette recette. J'ai utilisé des myrtilles surgelées car malheureusement c'est impossible d'en trouver des fraiches en cette saison. La pâte sucrée est une recette de Christophe Felder, et la crème au mascarpone est celle de la tarte aux fraises d'Elo les cupcakes





Ingrédients : 
150g de beurre mou - 100g de sucre glace + 2 cas pour la crème - 1 oeuf  - 50g de poudre d'amandes - 250g de farine - 500g de myrtilles décongelées - 2 cas de sucre en poudre - 250g de mascarpone - 1 gousse de vanille - 1 citron jaune - 1 citron vert 

Préparation : 
Préparez la pâte : mélangez le beurre, le sucre, les grains d'une demi gousse de vanille et la poudre d'amandes. Ajoutez l'oeuf battu et la farine. Mélangez bien, formez une boule et réservez 1h30 au frais. 

Une fois la pâte refroidie, étalez-la dans un cercle à pâtisserie de 20cm de diamètre et cuisez la à blanc pendant 10min à 180°c. 

Pendant ce temps, préparez les myrtilles: mélangez 250g de myrtilles avec deux cuillères à soupe de sucre en poudre et le jus d'un demi citron jaune. 

Versez les myrtilles sur le fond de pâte, et remettez au four pour 12min à 180°c. Réservez et laissez refroidir. 

Préparez la crème : mélangez le mascarpone avec deux cuillères à soupe de sucre glace et les grains d'une demi gousse de vanille. 


À l'aide d'une poche à douille, répartissez la crème sur les myrtilles, puis décorez avec les myrtilles restantes. 


Râpez le zeste d'une moitié de citron jaune et un peu de citron vert sur les myrtilles, réservez au frais pour une ou deux heures, et vous n'avez plus qu'à déguster !


Bon appétit !