C'est toujours un plaisir de retrouver nos auteurs favoris à la rentrée, mais ce qui me plait encore plus dans ces rentrées, ce sont les premiers romans. Chaque année ils sont très nombreux, l'an dernier il y avait (parmi des centaines) Constellation, d'Adrien Bosc, et mon coup de coeur : Dans le jardin de l'ogre, de Leila Slimani. Cette année deux nouveaux romans ont retenu mon attention, je ne sais pas si je vais pouvoir les lire de sitôt mais ces romans m'attirent, c'est indéniable!
La petite barbare, Astrid Manfredi
Ce roman me fait de l'oeil depuis quelques semaines. Il s'agit du récit d'une jeune femme d'à peine 23 ans, qui écrit depuis la prison, où elle a été incarcérée pour complicité de meurtre. Un récit qui semble poignant, tant cette jeune fille peut à la fois choquer et émouvoir par son caractère, sa vérité, sa beauté.
En détention on l'appelle la Petite Barbare ; elle a vingt ans et a grandi dans l'abattoir bétonné de la banlieue. L'irréparable, elle l'a commis en détournant les yeux. Elle est belle, elle aime les talons aiguilles et les robes qui brillent, les shots de vodka et les livres pour échapper à l'ennui. Avant, les hommes tombaient comme des mouches et elle avait de l'argent facile. En prison, elle écrit le parcours d'exclusion et sa rage de survivre. En jetant à la face du monde le récit d'un chaos intérieur et social, elle tente un pas de côté. Comment s'émanciper de la violence sans horizon qui a fait d'elle un monstre ? Comment rêver d'autres rencontres et s'inventer un avenir ? La Petite Barbare est un bâton de dynamite rentré dans la peau d'une société du néant. Un roman brut et stupéfiant.
La cache, Christophe Boltanski
La cache est un roman tiré d'une histoire vraie, celle de la famille de l'auteur, les Boltanski. Famille assez grande, famille d'artistes, dont le grand-père, contraint de porter l'étoile jaune pendant la seconde guerre mondiale, a disparu pendant presque deux ans. Disparu aux yeux de tous sauf de sa famille, car il était en fait caché dans un tout petit abri, dans l'appartement familial de la rue de Grenelle, à Paris. Christophe Boltanski, grand reporter, retrace l'histoire de sa famille avec ses méthodes de journaliste, en recueillant des témoignages, et en se rendant sur les lieux de vie de ses ancêtres.
Note de l'éditeur :
Que se passe-t-il quand on tête au biberon à la fois le génie et les névroses d’une famille pas comme les autres, les Boltanski ? Que se passe-t-il quand un grand-père qui se pensait bien français, mais voilà la guerre qui arrive, doit se cacher des siens, chez lui, en plein Paris, dans un « entredeux », comme un clandestin ? Quel est l’héritage de la peur, mais aussi de l’excentricité, du talent et de la liberté bohème ? Comment transmet-on le secret familial, le noyau d’ombre
qui aurait pu tout engloutir ?
La Cache est le roman-vrai des Boltanski, une plongée dans les arcanes de la création, une éducation insolite « Rue-de-Grenelle », de la Seconde Guerre mondiale à aujourd’hui. Et la révélation d’un auteur.
Ce roman me fait de l'oeil depuis quelques semaines. Il s'agit du récit d'une jeune femme d'à peine 23 ans, qui écrit depuis la prison, où elle a été incarcérée pour complicité de meurtre. Un récit qui semble poignant, tant cette jeune fille peut à la fois choquer et émouvoir par son caractère, sa vérité, sa beauté.
« Moi, monsieur, je suis pleine du bruit assourdissant de vivre. »Note de l'éditeur:
En détention on l'appelle la Petite Barbare ; elle a vingt ans et a grandi dans l'abattoir bétonné de la banlieue. L'irréparable, elle l'a commis en détournant les yeux. Elle est belle, elle aime les talons aiguilles et les robes qui brillent, les shots de vodka et les livres pour échapper à l'ennui. Avant, les hommes tombaient comme des mouches et elle avait de l'argent facile. En prison, elle écrit le parcours d'exclusion et sa rage de survivre. En jetant à la face du monde le récit d'un chaos intérieur et social, elle tente un pas de côté. Comment s'émanciper de la violence sans horizon qui a fait d'elle un monstre ? Comment rêver d'autres rencontres et s'inventer un avenir ? La Petite Barbare est un bâton de dynamite rentré dans la peau d'une société du néant. Un roman brut et stupéfiant.
La cache, Christophe Boltanski
La cache est un roman tiré d'une histoire vraie, celle de la famille de l'auteur, les Boltanski. Famille assez grande, famille d'artistes, dont le grand-père, contraint de porter l'étoile jaune pendant la seconde guerre mondiale, a disparu pendant presque deux ans. Disparu aux yeux de tous sauf de sa famille, car il était en fait caché dans un tout petit abri, dans l'appartement familial de la rue de Grenelle, à Paris. Christophe Boltanski, grand reporter, retrace l'histoire de sa famille avec ses méthodes de journaliste, en recueillant des témoignages, et en se rendant sur les lieux de vie de ses ancêtres.
"Nous avions peur. De tout, de rien, des autres, de nous-mêmes. De la petite comme de la grande histoire. Des honnêtes gens qui, selon les circonstances, peuvent se muer en criminels. De la réversibilité des hommes et de la vie. Du pire, car il est toujours sûr. Cette appréhension, ma famille me l'a transmise très tôt, presque à la naissance."
Note de l'éditeur :
Que se passe-t-il quand on tête au biberon à la fois le génie et les névroses d’une famille pas comme les autres, les Boltanski ? Que se passe-t-il quand un grand-père qui se pensait bien français, mais voilà la guerre qui arrive, doit se cacher des siens, chez lui, en plein Paris, dans un « entredeux », comme un clandestin ? Quel est l’héritage de la peur, mais aussi de l’excentricité, du talent et de la liberté bohème ? Comment transmet-on le secret familial, le noyau d’ombre
qui aurait pu tout engloutir ?
La Cache est le roman-vrai des Boltanski, une plongée dans les arcanes de la création, une éducation insolite « Rue-de-Grenelle », de la Seconde Guerre mondiale à aujourd’hui. Et la révélation d’un auteur.
Et vous, quels romans vous font envie dans cette rentrée littéraire si riche ?
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