68 Premières fois et moi - La sélection de Janvier

Après tout ce temps me voici de retour sur la blogosphère pour vous parler d'un beau projet auquel je participe cette année : les 68 premières fois. 


Ce projet est né d'un défi que s'est lancé Charlotte du blog L'insatiable en juillet 2015 : elle a décidé de lire les 68 premiers romans français de la rentrée littéraire et aussitôt une équipe de lecteurs a adhéré au projet, permettant à ces romans de voyager, à ces lecteurs de partager leurs avis, puis de se rencontrer. Comme plusieurs de mes coups de coeur littéraires furent des premiers romans, ce projet m'a tout de suite emballée, et j'ai postulé pour participer à l'édition 2016. Pour cette année la sélection de janvier était composée de 20 romans, celle de septembre de 16 romans.
Lire plus de vingt romans en quelques mois me paraissant impossible, j'ai donc choisi "l'option douce", et je lis les romans à mon rythme. Mais ce projet m'a fait découvrir un côté de moi-même que j'ignorais encore : il semblerait que je sois capable de lire un livre en l'espace d'une journée!
Ce qui a fait de moi une presque dingue du défi des 68 : j'en suis aujourd'hui à 19 romans lus sur les deux sélections des 68 premières fois, ce qui pour moi est juste énorme !  

Les romans de la sélection de janvier :
Rien que des mots, Adeline Fleury
Branques, Alexandra Fritz
En attendant Bojangles, Olivier Bourdeaut 
Comme Neige, Colombe Boncenne 
De ce pas, Caroline Broué 
Ahlam, Marc Trévidic
Le monde entier, François Bugeon
Notre château, Emmanuel Régniez
Moro-Sphinx, Julie Estève
Les brasseurs de la ville, Evains Weche

Parmi ces romans, certains ne m'ont pas beaucoup marquée, d'autres ont été de vrais coups de coeur, mais aucun ne m'a laissée indifférente. J'ai fait le choix de ne parler ici que de mes coups de coeur, et dans cet article je vous parlerai de deux romans assez différents l'un de l'autre mais qui ont un point commun : ce sont mes deux coups de coeur de l'édition de janvier.

Ahlam, Marc Trévidic


Lorsqu’en 2000 Paul, célèbre peintre français, débarque aux Kerkennah en Tunisie, l’archipel est un petit paradis pour qui cherche paix et beauté. L’artiste s’installe dans « la maison de la mer », noue une forte amitié avec la famille de Farhat le pêcheur, et particulièrement avec Issam et Ahlam, ses enfants incroyablement doués pour la musique et la peinture. Peut-être pourront-ils, à eux trois, réaliser le rêve de Paul : une œuvre unique et totale où s’enlaceraient tous les arts. Mais dix ans passent et le tumulte du monde arrive jusqu’à l’île. Ben Ali est chassé. L’islamisme gagne du terrain. L’affrontement entre la beauté de l’art et le fanatisme religieux peut commencer.


Un roman qui monte en puissance, plein de poésie et malheureusement très réaliste. Le personnage de Paul, artiste en quête d'inspiration, trouve à Kerkennah un équilibre dans la création et dans sa vie personnelle. L'amitié qui se développe entre Farhat et Paul est solide et les aidera à surmonter bien des épreuves. Très bien écrit, ce roman est difficile à lâcher avant d'avoir lu les derniers mots. Si Marc Trévidic écrit d'autre romans je les lirai avec plaisir!

En attendant Bojangles, Olivier Bourdeaut

Sous le regard émerveillé de leur fils, ils dansent sur «Mr. Bojangles» de Nina Simone. Leur amour est magique, vertigineux, une fête perpétuelle. Chez eux, il n’y a de place que pour le plaisir, la fantaisie et les amis. Celle qui donne le ton, qui mène le bal, c’est la mère, feu follet imprévisible et extravagant. C’est elle qui a adopté le quatrième membre de la famille, Mademoiselle Superfétatoire, un grand oiseau exotique qui déambule dans l’appartement. C’est elle qui n’a de cesse de les entraîner dans un tourbillon de poésie et de chimères.
Un jour, pourtant, elle va trop loin. Et père et fils feront tout pour éviter l’inéluctable, pour que la fête continue, coûte que coûte. L’amour fou n’a jamais si bien porté son nom.


Un roman plein d'esprit et d'humour, mais aussi très touchant. Il est raconté par un petit garçon qui vit au coeur d'une famille complètement farfelue, et qui saura braver tous les dangers avec une bonne dose d'amour, le tout sur un air de Nina Simone.
Ce roman m'a touchée en plein coeur, il m'a fait rire, et il m'a aussi beaucoup fait penser à l'univers de Boris Vian dans l'Ecume des jours, l'un de mes romans préférés.

À très vite pour la sélection de septembre, qui est pleine de pépites !

Lo

Curieuse de tout, j'ai décidé de partager mes coups de coeur culturels, mes tests culinaires et mes DIY avec Cultivez-moi.

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