Aussi loin que je m'en souvienne, j'ai toujours rêvé de devenir Parisienne. Et c'est surtout à travers des photos que j'ai poursuivi mon rêve avant d'arriver à Paris. Celles de Doisneau, Atget, et autres. Ce qui me plaisait le plus, ce sont les photos du quotidien, des moments de vie capturés, un baiser, une promenade, une rencontre, une sieste... Et c'est justement ce que Brassaï préférait photographier : l'ordinaire. L'ordinaire, sous la forme d'un endroit, d'une personne, d'un moment de vie. Cet ordinaire, il le transformait en objet surréel, il détournait son sens, où il l'exposait, simplement.
Brassaï, est un photographe du début du XXème siècle. Paris le fascinait, et il a su sublimer la ville à travers ses photos. L'exposition Brassaï, pour l'amour de Paris se découpe en cinq parties :
Le Paris de Marcel Proust : le Paris de la Belle Époque: on y voit les enfants qui s'amusent dans les parcs, les fêtes, les courses de Longchamp...
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| Bassin du Luxembourg, 1930 |
Les murs de Paris : Brassaï était fasciné par les graffiti, qui pour lui représentaient une forme d'art primitif. Il s'est attaché à les observer, à les décrire puis à les photographier.
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| Graffiti : "Le roi Soleil" |
Le Paris des années folles : Brassaï était très intéressé par la vie nocturne. Fêtes, concerts, bars, ou tout simplement la rue étaient les endroits de prédilection du photographe. Sur ces photographies apparaissent toutes sortes de noctambules : fêtards, musiciens, allumeurs de becs de gaz, mauvais garçons, prostituées...
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| Vue nocturne sur Paris de Notre-Dame, 1933-1934 |
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| Les mauvais garçons, 1932 |
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| Couple, 1932 |
Le Paris de Picasso : dans cette section apparaissent de nombreux artistes qui ont ouvert les portes de leurs ateliers au photographe (Picasso, Prévert, Eluard...). C'est ici que l'on découvre la passion de Brassaï (comme pour Picasso) pour le cirque.
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| Le Poêle, 1939 |
Le Paris éternel, celui du flâneur : dans cette dernière partie de l'exposition, on retrouve le paris du promeneur. Monuments, bords de Seine, jardins, et bancs publics sont les décors principaux de cette section.
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| Montmartre, 1932 |
L'exposition Brassaï : pour l'amour de Paris se tient à l'Hôtel de Ville de Paris jusqu'au 29 mars 2014. Et je ne peux que vous conseiller de vous y rendre. C'est gratuit, et l'exposition est très complète. Un bon moment à passer en compagnie de toutes ces photographies qui ne peuvent que consolider notre amour pour Paris !
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